Cour d’Alger : les révélations de Abdelmalek Sellal  

Cour d’Alger : les révélations de Abdelmalek Sellal  

L’ancien premier ministre Abdelmalek Sellal, présenté aujourd’hui devant le juge, dans le procès en appel du « financement occulte de la campagne du président déchu », a fait de nouvelles révélations, rapportées par le site Annahar.

En effet, en réponse à la question du juge : de ne pas avoir démissionné du gouvernement, Sellal a répondu « on ne m’aura pas laissé démissionner ».

« J’ai été un homme d’Etat, et en tant que tel je n’avais pas pu démissionner. Il y’avait d’autres circonstances ». « L’ancien ministre de l’industrie Abdesslam Bouchouareb essayait de me piéger » a-t-il indiqué.

Par ailleurs, et à propos des biens qu’il n’a pas déclaré, à l’exemple « d’un véhicule 4×4 de marque Range Rover », Sellal a indiqué qu’il « a oublié de la déclaré, et s’ils veulent la prendre ou même la bruler, qu’ils le fassent ».

Par ailleurs, Sellal a déclaré en larmes « J’ai pleuré le jour où on nous conduit moi et mon fils, tous les deux menottés à la prison. Mon fils a fait ses études en Angleterre. C’est moi qui l’ai convaincu de rentrer au pays pour travailler ici. Nous ne sommes pas dans le besoin ».