Le procès en appel dans les deux affaires du montage automobile et du financement occulte de partis politiques et de la campagne électorale pour la présidentielle d’avril 2019, se poursuit dimanche à la Cour d’Alger, par les plaidoiries du collectif de défense dans cette affaire.
Le Procureur général près la Cour d’Alger avait requis, jeudi dernier, des peines de 20 ans de prison ferme à l’encontre des deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, et de 15 ans de prison ferme à l’encontre des deux ministres de l’Industrie, Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda, outre une peine de 10 ans de prison ferme à l’encontre des anciens ministres, Abdelghani Zaalane et Nouria Yamina Zerhouni et des hommes d’affaires Mohamed Bairi, Ahmed Maazouz, Ali Haddad et Hadj Malik Said.
Une peine de huit (8) ans de prison ferme a été également requise à l’encontre des hommes d’affaires Aboud Achour, Hassane Larbaoui et Farès Sellal, fils de l’ancien Premier ministre, et d’anciens cadres au ministère de l’Industrie, Hassiba Mokraoui et Tira Amine.
Le Procureur général a requis cinq (5) ans de prison à l’encontre de Chaid Hamoud, trésorier de la campagne électorale de l’ancien Président Bouteflika, et trois (3) ans pour les frères Semmai.
Il s’agit également d’amendes allant de 1 à 3 millions de dinars avec confiscation de tous leurs biens.