| La persistance des délestages d’électricité accentuera de plus en plus les pertes des commerçants. Ainsi, selon M. Boulanouar Hadj Tahar, chargé de communication à l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), les préjudices financiers pourraient atteindre cinq milliards DA d’ici la fin du mois en cours. Les préjudices estimés jusqu’à présent à deux milliards de dinars seraient «doublés» dans quelques jours. Le porte-parole de l’UGCCA qui déplore la gravité de la situation a fait savoir que 400 commerçants sur les 300 000 recensés au niveau national ont été victimes de ces coupures intempestives de courant électrique. Les boulangers, les bouchers et les commerçants en produits laitiers et dérivés sont en effet les plus touchés par ces coupures. Un état de fait qui n’est pas une chose nouvelle pour eux, mais qui s’est accentuée ces derniers temps. En effet, depuis le mois dernier, ces coupures récurrentes vont au-delà de deux à quatre heures parfois. Une situation mal supportée par ces commerçants. Trop sollicitée dans de telles situations, la Sonelgaz se contente de les expliquer par «des incidents causés par les fortes chaleurs que connaît cet été notre pays». Les conséquences de ces délestages ne concernent pas seulement les commerçants, les ménages ont également leur part de pertes. Hormis les désagréments de se priver en cette période de fortes chaleurs des commodités des appareils électriques comme la climatisation, ces ménages supportent mal les dommages que subissent les appareils électriques comme les réfrigérateurs et autres postes de télévision et machines à laver. Les ménages déplorent eux aussi les pertes de certains produits alimentaires stockés, même en petites quantités. Karima Adjemout |
