Le rêve n’est qu’à quelques heures de devenir réalité. Le peuple algérien en tout cas y croira jusqu’à l’ultime seconde. Comment peuvent-ils s’en empêcher alors que les Ziani et compagnie leur ont démontré que tout était désormais possible ?
Ces scènes de liesse sont visibles un peu partout : dans les villes, dans les villages, dans les coins les plus reculés du pays et même hors de nos frontières.
Ceux qui les créent ne se comptent pas uniquement parmi les jeunes car même les plus âgés et la gent féminine y figurent et font partie ! La fête va jusqu’ à l’aurore et le plus souvent elle s’étale sur plusieurs jours comme ce fut le cas après la victoire éclatante réalisée par les camarades de Belhadj face aux Pharaons le 7 juin au stade de Blida. Cela fait bien longtemps qu’on n’a pas vu de telles scènes.
Le football, sport roi par excellence à travers la planète, contrairement à tout autre chose, mobilise toute la société sans dividende.
Ce sport est pour l’Algérien tout ce qu’il y a de plus accessible au niveau de toutes les classes, avec la ferveur en plus. A dire vrai, il est plus qu’un sport, plus qu’un loisir. Pour beaucoup, il est le seul à même de procurer autant de joie et de bonheur pour tout un peuple. «Nous vivons pour et par le football.»
Et si l’Algérie venait à se qualifier au Mondial sud-africain
Au-delà de la liesse populaire qui suivra, c’est vraisemblablement tout le pays qui sera transcendé. Le terme n’est pas si fortement dosé, il faut bien le souligner.
Connaissant la passion de nos compatriotes pour le football, il faudra s’attendre à un boom à tous les paliers au cas où les Verts réussiraient à décrocher le billet qualificatif à la Coupe du monde 2010, ce qui est fort plausible. Lors des précédents grands rendez-vous sportifs auxquels notre pays ne participait pas forcément, une forte impression de vécu en marge de la société s’y dégage.
C’est fou tout ce que le football peut être vital pour les Algériens. De grâce, que les Verts ne nous privent pas de ce qu’on a de plus fort pour s’évader et se distraire ne serait-ce que l’espace d’une Coupe du monde. Qu’on nous laisse rêver !
