La JS Kabylie a remporté la Coupe d’Algérie de football sur le score d’un but à zéro, grâce à un but de Hamiti inscrit dans le tout début du match. C’est le cinquième sacre pour les Canaris qui sauvent la saison après un parcours difficile en championnat où ils sont logés dans le milieu du tableau.
Le début a été en faveur des Canaris qui avaient assiégé les cages de l’USM El Harrach dès les premières minutes. Les multiples occasions des Kabyles seront concrétisées à la 11’ avec ce but inscrit par le baroudeur de la JSK, Farés Hamiti. Il faut dire que ce dernier a été aidé d’abord par le défenseur, Adléne Griche, et ensuite par le gardien Doukha, qui a laissé filé le ballon repris par l’attaquant des Canaris. Ce dernier, faut-il le signaler, est le buteur de Dame Coupe, après avoir inscrit six buts lors de cette compétition.
Hormis donc ce but, on n’a pas assisté à une première période emballée, puisque les deux équipes n’ont pas su trouver la faille dans les défenses respectives. La pause-citron est donc sifflée sur cet avantage pour les Kabyles qui étaient plus organisés sur le terrain, alors que le jeu des Harrachis était quelque peu brouillon. La deuxième mi-temps a été meilleure sur le plan tactique et a connu un retour en force des banlieusards d’Alger qui souhaitaient remettre les pendules à l’heure. Le coach, Boualem Charef, a fait deux changements à la fois à l’entame de la deuxième mi-temps, avec l’incorporation du défenseur Benabderahmane et le jeune attaquant, Touahri. Le driver des Jaune et Noir voulait jouer toutes ses cartes pour tenter de se reprendre et a failli y arriver n’était la maladresse de ses attaquants, sachant que Demou, Yachir, Boualem ont buté sur une bonne défense kabyle. Le score restera inchangé jusqu’à la fin de la rencontre, qui se termine donc sur cette victoire qui permet aux Canaris d’exulter, alors que les Harrachis étaient en pleurs. A noter que la Coupe militaire a été remportée par la Première région qui s’est imposée sur le score d’un but à zéro aussi face au CFDAT de Réghaïa.
Par Anouar. M.