Coup dur pour l’ex-épouse de Bouteflika en France

Coup dur pour l’ex-épouse de Bouteflika en France

Alors qu’elle est restée longtemps inconnue par les Algériens, autant que son existence d’ailleurs, des révélations viennent de tomber à propos de l’ex-épouse de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.  

C’est suite à des révélations rapportées, le mardi 2 mars, par la revue « le Jeune Afrique » que les Algériens entendent parler de l’ex-épouse du président déchu. Il s’agit d’une décision prise par l’ambassadeur d’Algérie à Paris portant sur les privilèges de cette dame et d’autres personnalités proches de l’ancien président.

Selon la même source, « certaines personnalités qui gravitaient autour de l’ancien régime du président déchu, Abdelaziz Bouteflika, auraient perdu leurs privilèges en France, suite à une décision prise en octobre 2020 par l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Antar Daoud ».

Parmi ces personnalités, on trouve l’ex-épouse de Bouteflika qu’il aurait épousé en 1990. La même revue révèle encore que cette dernière disposait d’un statut diplomatique qui est secrétaire aux Affaires étrangères pour un salaire de 5400 euros.

Elle n’avait pas souhaité quitter Paris

Dans les détails, le « Jeune Afrique » a noté que l’ex-épouse de Bouteflika « n’avait pas voulu quitter la capitale française, alors qu’elle avait été « rappelée à l’automne 2019 au lendemain de la fin officielle de ses fonctions ».

Elle « s’était installée à Paris en 2001, après avoir été nommée secrétaire aux Affaires étrangères, avec des émoluments mensuels supérieurs à 5400 euros, immunité, plaque diplomatique et loyer modéré », précise-t-on encore.

Cela avait donc duré jusqu’au mois d’octobre 2020 et « sur demande de l’ambassadeur Antar Daoud, Amel Triki (l’ex-épouse de Bouteflika NDLR) a dû restituer la carte diplomatique qui lui avait été délivrée selon l’usage par le Quai d’Orsay ».

La même revue a également cité le cas de l’ancien ambassadeur à Paris et ministre des Affaires étrangères de 2005 à 2007 Mohamed Beddjaoui, soulignant qu’il « avait occupé le poste de conseiller diplomatique à Paris, pour un salaire 9000 euros par mois ».

L’Ambassadeur Antar Daoud a également décidé, selon la même source « de procéder au retrait de ses cartes diplomatique et d’immatriculation ».