La rentrée universitaire 2012-2013 se déroulera dans de «bonnes conditions»
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique procédera ce matin à l’inauguration de l’année universitaire à partir de l’Université de Dély Brahim.
Tout va bien madame la marquise, semble dire le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. S’exprimant, hier sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale, Rachid Harraoubia affirme que la rentrée universitaire 2012-2013 se déroulera dans de «bonnes conditions» au regard de la disponibilité des places pédagogiques et de l’hébergement.
La rentrée universitaire 2012-2013 se déroulera dans de «bonnes conditions car le secteur dispose de 1.320.000 places pédagogiques et plus de 600.000 lits sachant que le nombre d’étudiants ne dépasse pas 1 300 000», a indiqué M.Harraoubia qui était l’invité de la Chaîne I de la Radio nationale. Pourtant, la rentrée de cette année a été précédée par plusieurs mouvements de grève.
C’est le cas des travailleurs des oeuvres sociales de plusieurs wilayas du pays et des personnels administratifs de plusieurs centres universitaires, dont celui de l’Usthb. Concernant les nouvelles structures pédagogiques destinées au secteur, il a précisé que «trois écoles supérieures ont été réceptionnées à Koléa (Tipasa) et une faculté de droit à Alger, soulignant «le retard accusé dans la réalisation de la nouvelle faculté de médecine à Ben Aknoun et d’une école supérieure à Koléa.
Ces deux dernières seront fin prêtes en décembre prochain», a-t-il rassuré. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a relevé le manque enregistré dans certaines spécialités comme les langues étrangères, affirmant qu’ «il sera rattrapé en faisant appel aux compétences nationales tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays et en organisant des cycles de formation à l’étranger au profit des enseignants outre la venue d’autres en Algérie».
Il a souligné, d’autre part, que l’opération de réaménagement des universités a été étendue à d’autres wilayas dont l’Université de Constantine divisée désormais en trois et celle de Sétif qui en compte deux.
Ce réaménagement intervient avec l’objectif de «rapprocher l’administration de l’étudiant d’une part, et de permettre aux responsables de la gestion d’accomplir leur mission avec plus d’efficacité d’autre part», a-t-il encore dit.
Evoquant les travaux en cours dans certaines structures universitaires récemment créées, M.Harraoubia a rappelé qu’il s’agit d’une «adaptation aux nouvelles normes afin d’assurer bien-être et sécurité à l’étudiant», déplorant toutefois le décès des étudiants dans une des cités universitaires à Tlemcen.
Il a affirmé au sujet de la recherche scientifique que 1200 laboratoires ont été réalisés et dotés d’équipements ultramodernes, ajoutant que 5000 projets de recherche ont été retenus et dont les résultats seront publiés dans un délai de 3 ans avec un impact avéré au double plan social et économique.
Par ailleurs, le ministre de l’Enseignement supérieur a rassuré les lauréats du master au sujet de l’arrêté ministériel 191 fixant le passage au doctorat.
La question «sera sérieusement examinée car l’arrêté a été signé lors de mon absence du ministère et une décision sera prise à même de permettre à ces derniers de poursuivre leurs études´´, a-t-il rappelé.
A cette occasion, M.Harraoubia a fait part de sa considération au partenaire social du ministère au sujet duquel il a dit qu’il «travaille en toute liberté et responsabilité», rappelant avoir entamé des rencontres avec les syndicats représentant le secteur.
Il a tenu à faire remarquer à ce propos, qu’il n’était nullement embarrassé par les critiques adressées par ces syndicats. Celles-ci visent l’amélioration de la performance de l’université, a-t-il argué.
Il a enfin annoncé que la création d’un observatoire de suivi des différentes spécialités était en cours d’examen outre les moyens de permettre à l’étudiant diplômé de décrocher un poste de travail. Ainsi le ministre a axé plus sur les infrastructures que sur les conditions socioprofessionnelles des travailleurs du secteur.