Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a annoncé ce mardi (16 octobre 2024) que les constructeurs automobiles « JAC » et « Chery » s’apprêtent à lancer la construction de deux usines de montage de véhicules en Algérie.
Dans une déclaration accordée à la Radio chaîne 3 de la Radio Algérienne, le ministre a affirmé que l’Algérie était sur la bonne voie pour développer une “réelle industrie automobile”. Il a souligné que les constructeurs chinois « JAC » et « Chery » étaient en phase de finaliser leurs projets d’usines en Algérie.
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Ali Aoun a assuré que toutes les conditions étaient réunies pour mettre en place une véritable industrie automobile et non plus un « semblant de production » comme cela a pu être le cas par le passé.
« Tout ceci est mis en place pour qu’il y ait une réelle industrie automobile et non plus le semblant de production qu’il y avait avant », affirme le ministre.
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une volonté de développer une industrie automobile nationale, plus solide et plus pérenne.
Les défis et les perspectives de l’industrie automobile algérienne selon le ministre Ali Aoun
Parallèlement à ces projets d’envergure, le ministre a fait le point sur la situation actuelle du marché. Il a souligné l’importance d’assurer un approvisionnement régulier en véhicules neufs pour stabiliser les prix et répondre à la demande croissante.
Cependant, il a expliqué que certains modèles, comme les Fiat 500 et Doblo, n’étaient actuellement pas disponibles en raison de la volonté de constituer des stocks suffisants avant leur commercialisation.
Ali Aoun a également rappelé que l’usine Fiat d’Oran était désormais opérationnelle, tandis que les usines de JAC à Ain Temouchent et de Chery étaient en cours de construction ou de finalisation.
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Il a insisté sur le caractère inédit de ces projets, qui se distinguent des « pseudo- chaînes de montages » et visent à créer de véritables unités de production.
Le ministre a toutefois reconnu la frustration des citoyens face à la pénurie de véhicules neufs, une situation qu’il a attribuée en partie à la spéculation et à l’exploitation des quotas par certains acteurs du marché.
Il a réaffirmé la détermination de l’État à collaborer avec tous les constructeurs, à condition qu’ils respectent le cahier des charges et contribuent à développer une industrie automobile durable.
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Concernant l’importation de véhicules, Ali Aoun a plaidé pour une priorité donnée aux bus et aux transports en commun, afin de renouveler un parc vieillissant et de réduire la dépendance aux importations de voitures particulières, qui coûtent cher à l’Algérie.