Corruption : ouverture d’une nouvelle affaire d’Ali Haddad à Oran

Corruption : ouverture d’une nouvelle affaire d’Ali Haddad à Oran

L’ancien président du FCE, Ali Haddad sera jugé lors d’un procès qui aura lieu le mardi 15 juin au niveau du tribunal à Oran. L’ex-homme d’affaires sera jugé pour des affaires de surfacturation et de perception d’indus avantages en lien avec ses navires de marchandises au niveau du port d’Oran. Un nouveau dossier ouvert après près de 22 mois d’enquêtes judiciaires.

Selon des sources citées par le journal arabophone Elchorouk, l’ancien président du forum des Chefs d’Entreprises bénéficiait d’importantes remises et d’indus avantages, qui incluaient ses différentes transactions au niveau du port d’Oran, au cours de la période 2015-2018.

L’Inspection générale du ministère de la Justice avait envoyé une équipe d’enquêteurs dans la ville d’Oran pour enquêter sur plusieurs dossiers de corruption liés à la conclusion de marchés dans le port d’Oran. Enquête qui se trouve liée au dossier Haddad, puisqu’elle a permis de remonter directement à des factures gonflées qui concernent des navires transportant des marchandises d’Ali Haddad.

Témoin principal de l’affaire

L’ancien responsable commercial de la société portuaire d’Oran avait porté plainte auprès du parquet près la Cour d’Oran au sujet d’un dossier de « falsification des documents » d’Ali Haddad. Son avocat a demandé de permettre à son client, qui occupait le poste de responsable commercial du port d’Oran, de se présenter à l’audience à condition que son nom soit écarté du dossier de l’affaire malgré qu’il se soit présenté comme témoin principal.

Il est à noter que l’ex-homme d’affaires est poursuivi dans plusieurs autres dossiers de corruption. L’ancien président du FCE est poursuivi pour l’accumulation de dizaines de conteneurs au niveau du port d’Oran.

Des conteneurs chargés de divers équipements de travaux publics et autres marchandises qui n’ont pas pu être expédiés à destination en raison des soupçons de surfacturation et de l’existence d’une différence entre la valeur réelle des marchandises et celle figurant sur les factures officielles.