Corruption : mandat de dépôt confirmé pour l’ex-ministre Nassim Diafat

Corruption : mandat de dépôt confirmé pour l’ex-ministre Nassim Diafat

Le mandat de dépôt prononcé contre l’ex-ministre délégué chargé de la Micro-entreprise, Nassim Diafat confirmé par la Cour d’Alger, impliqué dans une affaire de corruption.

En effet, poursuivi pour des faits de corruption, la chambre d’accusation près la Cour d’Alger a confirmé hier, le mardi 25 avril 2023 le mandat de dépôt prononcé contre l’ex-ministre délégué chargé de la Micro-entreprise, Nassim Diafat.

Donc, la Chambre d’accusation a rejeté la demande de libération introduite par la défense de l’accusé, confirmant ainsi son placement sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le Pôle pénal, économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed.

Nassim Diafat et ses coaccusés sont poursuivis dans un dossier de corruption lié à l’Algérienne de réalisations d’équipements et d’infrastructures métalliques (ALRIM).

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L’ex-ministre Diafat sous mandat de dépôt depuis le 6 avril

Le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed à Alger, avait mis sous mandat de dépôt l’ex- ministre délégué entre 2020 et 2022 auprès du Premier ministre chargé des Microentreprises, Nassim Diafat, le jeudi 6 avril dernier.

Le juge d’instruction a également ordonné la mise en détention provisoire de 5 autres personnes, dont le directeur général de l’Algérienne de Réalisation d’Equipements et d’Infrastructures Métalliques « ALRIM »et 4 autres personnes.

Le juge d’instruction a décidé de placer sous contrôle judiciaire un certain nombre de membres de la famille de l‘ex -ministre, Nassim Diafat, à l’instar de sa sœur, sa femme et ses deux frères. Ils font l’objet d’une ISTN.

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Quelques jours plus tard, l’APS avait évoqué cette affaire en regrettant que cet ex-ministre de la PME-PMI, ait usé et abusé de ses fonctions. Précisant qu’il est aujourd’hui « entre les mains de la justice. L’épisode Diafat est la preuve de la fin de l’impunité. La gangrène est traitée immédiatement, elle ne doit pas se généraliser comme par le passé. » Rassurant aussi qu’il « n’y a ni règlement de comptes, ni chasse aux sorcières, encore moins l’existence d’une liste de cadres en poste ou sans qui seraient « sous contrôle judiciaire ».