Corruption: l’ex-ministre des Travaux publics Kadi lourdement condamné

Corruption: l’ex-ministre des Travaux publics Kadi lourdement condamné

Le pole pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed a condamné aujourd’hui, le mardi 29 novembre 2022, l’ex-ministre des Travaux public, Abdelkader Kadi à 12 ans de prison ferme, avec confiscation de tous les biens mobiliers et immobiliers et avoirs financiers, dans une affaire de corruption Cas.

De plus, le tribunal a condamné la femme et le fils de Abdelkader Kadi à 3 ans de prison, avec la confiscation de tous les biens mobiliers et immobiliers et des avoirs financiers.

En outre, les accusés principaux dans cette affaire font face à de lourdes accusations liées à des délits de blanchiment d’argent, enrichissement illégal, fausse déclaration de propriété, dissimulation de produits provenant de crimes de corruption et à violation de la législation et de la réglementation relatives aux échanges et aux mouvements de capitaux vers et depuis l’étranger.

Des enquêtes judiciaires ont révélé qu‘Abdelkader Kadi possédait, de manière suspecte, des appartements et des biens immobiliers à Paris, et d’autres à Draria dans la capitale et à Oran, en plus de fermes pour les arbres fruitiers et l’élevage de vaches et de chevaux, dans la wilaya d’Ain Defla.

Quel réquisitoire pour l’ex-ministre Kadi et sa famille ?

Il est à rappeler, que le Procureur de la République près le pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed avait requis une peine de 16 ans de prison et 3 millions de dinars d’amende contre Abdelkader Kadi, l’ancien ministre des Travaux publics, en sa qualité de wali de la wilaya d’Ain Defla.

De plus, le procureur avait également requis une peine de 7 ans de prison et 3 millions de dinars d’amende contre un certain nombre de membres de sa famille, et l’affaire concerne à la fois sa femme et son fils, avec la confiscation de tous les biens immobiliers et mobiliers, et aussi la saisie des comptes bancaires privés de tous les prévenus par ordonnance du juge d’instruction à l’intérieur et à l’extérieur du pays, qu’ils soient au nom des prévenus ou transférés à la responsabilité civile.