Corruption et bureaucratie : Djerad accuse l’ancien système

Corruption et bureaucratie : Djerad accuse l’ancien système

Le Premier ministre Abdelaziz Djerad est revenu, ce dimanche 9 mai 2021 à Alger, sur la question de l’éthique au sein des administrations et des institutions publiques, ainsi que la nécessité de l’éradication de la bureaucratie et de la restitution de la confiance.

Intervenant lors d’une journée d’étude consacrée à « l’éthique au sein des administrations et des institutions publiques, le Premier ministre a affirmé que « les accumulations des dépassements, de la corruption et de la bureaucratie, enregistrés durant les dernières années ont impacté le gouvernement et ont fait perdre la confiance des citoyens dans les institutions de l’État ».

La restitution de cette confiance est considérée, selon l’intervenant, comme une condition sine qua non pour la concrétisation de la politique du développement, ce qui n’interviendra qu’avec l’amélioration de la relation de l’administration avec le citoyen à travers un service public de qualité ».

À ce propos, le Premier ministre a reconnu qu’il y a bel et bien plusieurs dépassements, or, il affirme « qu’il ne faut pas généraliser et exagérer d’autant qu’il y a au niveau des administrations des compétences transparentes ». Selon lui, le gouvernement est conscient de l’importance de l’agent public dans le développement du service public ».

Djerad pointe « les pratiques des années précédentes »

De ce fait, il souligne que « l’éthique suggère aux fonctionnaires d’effectuer leurs tâches loin des orientations politiques et idéologiques ».

En outre, le chef du gouvernement a fait part de « la volonté du gouvernement de numériser l’administration publique pour éradiquer la bureaucratie, qui fait partie des accumulations héritées des années précédentes ».

Durant cette période, continue le ministre, l’administration a également connu de « la corruption, du favoritisme et de la dilapidation des deniers publics, ce qui a eu un impact négatif sur la gouvernance ».

De ce fait, l’intervenant suggère diagnostic précis et objectif du phénomène de la corruption, ses ramifications et ses causes réelles, est nécessaire.