Le verdict est tombé concernant l’affaire de la corruption électorale des Présidentielles 2024. Saida Neghza, Belkacem Sahli et Abdelhakim Hamadi ont écopé d’une lourde peine.
Saida Neghza, Belkacem Sahli et Abdelhakim Hamadi, tous les trois candidats aux Présidentielles 2024 sont impliqués dans une grande affaire de corruption électorale. Ils ont été jugés le 8 mai dernier. Le procureur de la République près du pôle économique et financier de Sidi M’hamed a requis 10 ans de prison ferme et une amende de 1 million de dinars.
Il faut dire que le procureur a souligné la gravité des faits reprochés, évoquant un abus de confiance, des détournements de fonds et des atteintes aux règles de transparence financière dans le cadre de leurs activités politiques et professionnelles.
Neghza, Sahli et Hamadi condamnés à 10 ans de prison ferme
Le verdict final vient de tomber en ce début d’après-midi. En effet, le pôle pénal économique et financier près tribunal de Sidi M’hamed a prononcé à des peines maximales à l’encontre de Saida Neghza, Belkacem Sahli et Abdelhakim Hammadi dans l’affaire de corruption électorale liée à la présidentielle 2024.
Le tribunal a condamné chacun des trois principaux accusés à 10 ans de prison ferme, assortie d’une lourde amende de 1 million de dinars.
Par ailleurs, les enfants de Neghza ont été condamnés à des peines de 6 à 8 ans de prison ferme. Quant aux autres accusés, notamment des élus, des membres de la Confédération générale des entreprises et des citoyens, les peines prononcées par le juge varient entre l’acquittement et des peines de 5, 6 et 8 ans de prison ferme.
Cette décision de justice marque un tournant dans la lutte contre la corruption électorale en Algérie, avec des sanctions particulièrement sévères à l’encontre des principaux protagonistes de cette affaire.
L’influenceur Adel Sweezy risque 7 ans de prison pour discours de haine
Le parquet du tribunal correctionnel de Sidi M’hamed a requis sept ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars contre l’influenceur Adel Sweezy, actuellement en détention provisoire à El Harrach. L’accusé fait l’objet de graves accusations, notamment la diffusion de discours haineux sur Facebook et la possession de cannabis.
La brigade de lutte contre la cybercriminalité a interpellé Sweezy suite à des publications jugées discriminatoires visant particulièrement les régions d’Oran et Constantine. Lors de son arrestation, les autorités ont également découvert du cannabis en sa possession.
Face aux juges, l’influenceur a nié toute intention malveillante, plaidant la spontanéité de ses publications et présentant ses excuses. Le ministère public, quant à lui, considère ces actes comme une atteinte grave à l’ordre public et réclame une lourde sanction. Le verdict final de cette affaire sera connu dans les jours à venir…