Corruption : Djamila Tamazirt risque une lourde peine de prison

Corruption : Djamila Tamazirt risque une lourde peine de prison

Aujourd’hui, mardi 7 juin 2022, le Procureur de la République près le Conseil judiciaire d’Alger a requis une peine de 10 ans de prison contre l’ancienne ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt. Cette dernière est poursuivie dans une affaire de corruption, qui date de l’époque où elle était directrice du complexe Corso, qui faisait partie du groupe « Eriad » entre 2009 et 2015. Ce dernier se situait dans la Wilaya de Boumerdes, qui a été vendu au dinar symbolique. Mais aussi une amende de 3 millions de dinars.

Il a requis cinq années de prison contre le mari de l’accusée Djamila Tamazirt, Hafid Akhnache, ainsi qu’une amende de 3 millions de dinars algériens.

Quant au reste des prévenus poursuivis pour délits de mauvaise gestion et abus de fonction, le Ministère Public a requis contre eux une peine de 4 ans de prison et 1 million de DA d’amende.

Les demandes du parquet comprennent aussi  la confiscation de tous les produits mobiliers du crime et de l’argent des comptes bancaires saisis sur ordonnance du juge d’instruction.

La programmation de l’affaire est intervenue après que le procureur de la République et les prévenus ont fait appel des décisions judiciaires rendues par le juge du pôle pénal spécialisé dans les délits financiers et économiques près le tribunal de Sidi M’hamed.

Tamazirt avait déjà été condamné à 5 ans de prison ferme pour cette même affaire

Le 17 février dernier, le juge du pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed, a prononcé son verdict dans l’affaire de la mise en cause. En effet, le juge du pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed, dans la capitale Alger, avait prononcé une peine de 5 ans de prison contre l’ancienne ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt assortie d’une amende de 300.000 dinars.

Le juge du pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed avait aussi prononcé une peine de deux ans de prison ferme contre le mari de l’accusée principale.

Il est à noter que le procureur de la république avait aussi requis, en février dernier, une peine de 10 ans de prison contre l’ancienne ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt, et 5 ans contre son époux, tous les deux poursuivis dans plusieurs affaires de corruption.