Corruption : condamnation de l’ancien ministre du tourisme Benmessaoud

Corruption : condamnation de l’ancien ministre du tourisme Benmessaoud

Le pôle pénal spécialisé dans les délits financiers et économiques du tribunal de Sidi M’hamed a condamné, ce mercredi 15 juin 2022, l’ancien ministre du Tourisme, Abdelkader Benmessaoud, à 3 ans de prison et 200 000 dinars d’amende après avoir été poursuivi dans une affaire de corruption.

Elle a également prononcé des peines allant d’un à deux ans de prison et 100 000 dinars d’amende contre d’anciens responsables de la Direction de l’Industrie et des gérants de biens de la Wilaya de Tissemsilt.

Auparavant, le Procureur de la République près le Tribunal du Pôle Criminel spécialisé dans les dossiers de corruption financière et économique de Sidi M’hamed avait requis une peine de 6 ans de prison contre l’ancien Ministre du Tourisme et wali de Tissemsilt, Abdelkader Ben Messaoud, et une somme de 8 millions de dinars.

Benmessaoud a réfuté toutes les accusations

Auparavant, le juge du pôle pénal économique et financier avait entendu mercredi les déclarations de l’ancien ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, en qualité de mis en cause dans le dossier de corruption et de pillage de biens agricoles, aux côtés de 7 autres prévenus, dont les faits remontent à son mandat de gouverneur de la wilaya de Tissemesilt, où il était accusé d’avoir concédé sans droit trois parcelles de terrain à des hommes d’affaires pour y établir des projets d’investissement.

Dans le détail du dossier, l’ancien ministre du Tourisme, Benmessaoud, est accusé d’avoir accordé des concessions lors de son investiture à la tête de la wilaya de Tissemsilt, où il a signé des décisions de bénéficier de trois parcelles en faveur de quatre hommes d’affaires.

Benmessaoud a réfuté toutes les accusations portées contre lui, concernant les délits d’octroi de privilèges injustifiés à autrui et d’abus d’influence, affirmant qu’il appliquait les procédures légales, la politique de l’État et ce qui était inclus dans la loi de finances de 2015 à l’époque. Mais aussi qu’il n’y avait aucune objection à ses décisions, car il a indiqué que certaines décisions ont été prises après un certain temps Son absence et son départ de l’État, ce qui l’a exonéré de toute responsabilité pour toute transgression survenue à l’époque.