Corruption au Parlement européen : le Maroc serait-il impliqué ?

Corruption au Parlement européen : le Maroc serait-il impliqué ?

Un nouveau scandale de corruption secoue le Parlement européen. Après les révélations concernant une possible affaire de corruption impliquant des eurodéputées, voilà que les soupçons ciblent désormais le Maroc qui pourrait aussi avoir un lien avec ce scandale.

D’après les informations rapportées par le média français BFMTV, « le Parlement européen fait face à un nouveau scandale ». Notamment, « après l’arrestation de sa vice-présidente, la Grecque Eva Kaili, et de trois autres personnes pour leur implication dans une affaire de corruption et de blanchiment d’argent ». « Le Maroc pourrait être impliqué dans cette affaire pour avoir offert des pots-de-vin à des élus », a noté la même source.

Scandale au Parlement UE :  le Maroc a-t-il corrompu des eurodéputés ?

L’enquête du parquet fédéral belge a mis en cause une quinzaine de députés européens, « dont l’ancien eurodéputé italien Antonio Panzeri, que la justice accuse d’avoir défendu les intérêts du Maroc au sein de l’institution européenne, contre paiement ». D’ailleurs, « son épouse et sa fille auraient aussi participé au « transport de cadeaux » supposément offert par l’ambassadeur marocain en Pologne ».

Outre Antonio Panzeri, la presse européenne a pointé du doigt un autre député, il s’agit du « français Gilles Pargneaux qui aurait reçu, à plusieurs reprises, des décorations des autorités marocaines ». « Étant président du groupe d’amitié UE-Maroc, il avait multiplié les voyages payés par le Maroc, auxquels il invitait d’autres députés ».

De son côté, « la vice-présidente du Parlement européen, Eva Kaili, est en détention pour corruption ». La justice belge lui reproche « d’avoir reçu de « gros » versements pour influencer les décisions de l’institution européenne ». D’ailleurs, « son compagnon, Francesco Giorgi, est en aveux de corruption et d’ingérence au service du Maroc ». En effet, il aurait aussi avoué « faire partie d’une organisation utilisée par le Maroc dans le but d’ingérer dans les affaires européennes ». Et ce, d’après les documents cités par le journal francophone belge « Le Soir » et le journal italien « La Repubblica ».