Les travailleurs des corps communs éprouvent la nécessité de la création d’un syndicat national qui sera placé sous l’égide de la Fédération nationale des travailleurs de la Santé et par conséquent, sous celui, également, de l’UGTA.
Pour cela, plusieurs regroupements régionaux ont été organisés à Oran, Constantine, Biskra et Alger-centre. L’organisation de ces rencontres régionales s’est inscrite dans le cadre des préparatifs de la tenue de la conférence nationale, ou du 1er congrès des corps communs du secteur de la Santé prévu le 16 du mois d’octobre à Alger.
Il est attendu ainsi de leur nouveau syndicat une meilleure prise en charge des doléances des travailleurs de cette catégorie et par conséquent une meilleure représentativité vis-à-vis de leur tutelle à savoir le ministère de la santé.
Actuellement, les corps communs forment des sections syndicales regroupées dans une coordination nationale, mais qui demeurent dépendantes des autres syndicats des différents secteurs de la Santé pour mener des négociations avec la tutelle ministérielle.
Notons que les corps communs de la santé ont déclenché l’année dernière plusieurs mouvements de grève et ont réussi à paralyser les hôpitaux, mais leurs doléances n’ont pas abouti du moins pas toutes. Pour cela ils veulent faire plus de bruit en s’organisant dans un syndicat « qui sera en mesure de défendre les intérêts spécifiques des corps communs du secteur de la Santé », selon les initiateurs du mouvement à Constantine qui ajoutent : « ce que nous voulons, par la création d’un syndicat, propre à nous, c’est de pouvoir mieux défendre nos intérêts et le faire par le biais de négociations directes, avec qui de droit ».
M.E.H
