Coronavirus : Chloroquine, une lueur d’espoir sur fond de doute et de polémique

Coronavirus : Chloroquine, une lueur d’espoir sur fond de doute et de polémique

Face à une propagation vertigineuse et inquiétante du coronavirus Covid-19 dans le monde, et au moment où plusieurs pays sont engagés dans une course pour découvrir un moyen de combattre l’épidémie, le traitement à la chloroquine constitue une lueur d’espoir pour certains, et une illusion pour d’autres.

Ce médicament antipaludique ancien, est désormais présenté, par plusieurs spécialistes, comme remède miracle contre le nouveau coronavirus.

En France, le professeur Didier Raoult (infectiologue et directeur de l’IHU Méditerranée Infection, à Marseille) affirme clairement « qu’il est en avance ». Il a, en effet annoncé fin février la « fin de partie » contre le nouveau coronavirus, en mettant en avant le traitement à la chloroquine.

Plusieurs pétitions en ligne, rejoignant des appels d’officiels, réclament l’aces immédiat à ce traitement en France.

En chine, des médecins l’on utilisé comme traitement contre le nouveau coronavirus, et affirment avoir obtenus des résultats plutôt concluants, rejoignant ainsi la position du professeur français.

Aux Etats-Unis, Donald Trump en a parlé, et même vanté les mérites lors d’une conférence presse jeudi passé.

« Trop beau pour être vrai », rétorquent d’autres, mettant en cause les annonces controversées de Didier Raoult, voir même sa personne. Plusieurs spécialistes et médecin évoquent les effets secondaires et indésirables du traitement.

Par ailleurs, il est à rappeler que la Tunisie a annoncé samedi dernier avoir autorisé certains hôpitaux tunisiens à utiliser la chloroquine. Au moment où le Maroc a affirmé, par la voix de son Premier ministre, que tous les malades du Covid-19 seraient traités au Plaquenil, médicament lui aussi à base de chloroquine.

A.M