COP27 – Climat : Tebboune s’envole pour l’Égypte

COP27 – Climat : Tebboune s’envole pour l’Égypte

Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune s’est envolé en direction de l’Egypte, pour prendre part à la 27ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27), ayant lieu en Egypte et ce, suite à l’invitation de son homologue, le Président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, selon un communiqué de la présidence de la république.

« A l’invitation de son frère, Abdel Fattah al-Sissi, Président de la République arabe sœur d’Égypte, aujourd’hui, le Président de la République, Abdel-Majid Tebboune, s’est rendu en Égypte sœur, pour participer, le 07 novembre et 08, La 27ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27) dont les travaux sont accueillis à Charm el-Cheikh, en Égypte. » Lit-on dans le communiqué de la présidence de la république, rendu public aujourd’hui, le dimanche 6 novembre 2022.

L’Egypte prend la tête de la COP27

Le président britannique de la COP26, Alok Sharma, a remis la présidence de la 27e session au ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry.

« Ne rien faire nous paralysera, donc cette conférence devrait être la conférence des actions concrètes dans le domaine du changement climatique », a déclaré Sharma lors de la cérémonie d’ouverture.

Pour sa part, le ministre Shoukry a déclaré, dans son discours, que « le monde n’a pas le luxe de poursuivre l’approche de polarisation des efforts pour lutter contre le changement climatique ». En ajoutant aussi que la « La situation climatique actuelle requiert une action internationale urgente ».

Cette COP27 résonne particulièrement sur le continent africain, l’un des plus touchés par le réchauffement climatique. Organisée chaque année sur un continent différent, la Conférence des parties de la convention des Nations unies sur les changements climatiques doit se tenir jusqu’au 18 novembre. Près de 200 représentants de pays doivent se retrouver autour de la table des négociations. A l’ordre des priorités, figure de loin la question des finances du changement climatique ainsi que celle des « pertes et dommages ». Soit les conséquences irréversibles du changement climatique qui touchent déjà une majeure partie du monde.