Nos journalistes accrédités à la COP21 vous rapportent les trois informations à retenir.
Après le marathon des négociateurs la semaine dernière, lundi une centaine de ministres ont pris le relais. C’est désormais à eux de trancher dans les options pour élaborer un accord international qui visera à réduire le réchauffement planétaire.
Les ministres passent à l’action
Une centaine de ministres de l’environnement, de l’énergie ou encore des affaires étrangères, selon les pays, ont afflué au Bourget : ils ont jusqu’à vendredi 18h pour rendre un accord universel. «Ce matin s’ouvre pour la COP21 la semaine de l’espoir» expliquait le président de la COP 21 Laurent Fabius qui a tenu à appuyer sur l’accélérateur : «Il nous reste peu de jours pour conclure l’accord que le monde attend, il sera nécessaire de disposer d’un texte dés jeudi». Cette échéance suppose également d’avoir traduit d’ici là le texte dans les six langues de l’ONU. Le défi sera de taille, lorsque l’on sait que les COP ont plutôt tendance à jouer les prolongations qu’à finir en avance. Laurent Fabius mise sur des consultations et l’expérience de quatorze ministres «facilitateurs» pour animer les débats et débloquer les questions qui fâchent, comme le traitement différencié des Etats ou encore les financements.

Journée des énergies renouvelables
La journée de lundi était placée sous le signe des énergies renouvelables. Avec ses homologues islandais et kényans, la ministre française de l’Écologie Ségolène Royale en a profité pour lancer une alliance mondiale de la géothermie, dont une des applications est par exemple le recours aux nappes d’eau chaude pour se chauffer.
Dans l’équipe, trente six pays et vingt trois institutions, «sachant que 90% des pays ont des ressources géothermiques et que dans le monde 90% de ces capacités restent inexploitées», expliquait dans la matinée Adnan Amin, le directeur général de l’agence