Écrit par AZIZ LATRECHE
Les militants de la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC) ont tenu, hier, un sit-in devant le siège de leur organisation à Alger pour dénoncer «les entraves administratives qu’elle subit dans son activité». Ce sit-in était prévu depuis environ une semaine.
Le président de cette organisation, Khaled Bounedjma, l’a annoncé à l’occasion d’une conférence de presse, où il a chargé l’administration et «quelques directeurs centraux du ministère de l’Intérieur», auxquels il a fait le reproche de chercher à «geler le travail de la coordination depuis 2015». «L’administration, a-t-il accusé, nous a empêché de tenir, en août dernier, une manifestation de soutien au chef de l’Etat et l’appeler à se présenter pour un 5e mandat.» «Depuis, cette interdiction qui ne dit pas son nom se poursuit», a-t-il ajouté.
Lors du rassemblement d’hier, qui a regroupé quelques dizaines de personnes, M. Bounedjma a fait savoir que la mobilisation au sein de sa coordination se poursuivra «jusqu’à satisfaction des revendications». Une délégation formée de quatre cadres de la Cnec a été mandatée pour rencontrer les responsables du ministère de l’Intérieur pour discuter de «la levée du gel administratif qui frappe la coordination», selon ses dires.
Khaled Bounedjma a également annoncé son intention d’«organiser un autre sit-in devant le cimetière d’El Alia, à Alger, la veille du 1er novembre pour transmettre les revendications de la Cnec au président Bouteflika si jamais l’organisation n’a pas de réponse favorable».