Coordination entre la DGSN et la CNDH

Coordination entre la DGSN et la CNDH

Plus d’un mois après la signature d’un mémorandum d’accord entre la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) portant de nouvelles mesures sur les droits de l’homme au profit des détenus, la présidente du CNDH, Fafa Benzerrouki, a entamé depuis mercredi passé la deuxième étape de son long programme de coordination avec la DGSN qui consiste à inspecter les chambres des gardes à vue et les cellules de détention provisoire dans les commissariats. Cette démarche de la CNDH est soutenue par le DGSN et le chef d’Afripol, Abdelghani Hamel.

Cette campagne d’inspection des cellules de détention provisoire que Mme Benzerrouki vient d’entamer a visé surtout les prisonniers de bas âge (les adolescents et les mineurs).

La présidente du CNDH a choisi cette catégorie vulnérable de la société comme un baptême de feu de sa longue tournée qui va la mener dans d’autres sûretés de wilaya du pays. Sa tournée d’inspection des locaux de garde à vue qui relèvent de la Sûreté d’Alger a été fructueuse, selon ses propos. Elle lui a permis d’examiner les conditions dans lesquelles les personnes interpellées sont détenues.

« Elles sont conformes aux procédures pénales et aux nouveaux systèmes juridiques », a déclaré Mme Benzerrouki aux représentants de la DGSN qui faisaient la tournée à ses côtés. Tenir compte des droits du détenu, informer de sa détention, garder ses objets personnels, suivre la période de détention et avertir de la date de la mise en détention ou du prolongement du séjour dans le système dit intelligent de surveillance des chambres de garde à vue, la responsable du CNDH a bien rempli son petit carnet lors de sa tournée dans les commissariats d’Alger.

En effet, les chambres des gardes à vue dites intelligentes, mises en application depuis décembre 2015 par la DGSN, a été grandement apprécié par la délégation du CNDH, où les conditions de détention provisoire sont plus qu’acceptables. Il s’agit de chambres équipées de matériels technologiques comme les caméras infrarouges, les capteurs de température et d’humidité ainsi que les compteurs comptabilisant le temps qu’a passé le détenu dans ces lieux.

Ces nouveaux équipements visent à appuyer les droits de l’homme et à préserver la dignité des personnes interpellées, des deux sexes et de différentes catégories d’âge. Profitant de sa tournée d’inspection, Mme Fafa Benzerrouki a rappelé la place dominante de l’Algérie dans la protection et le respect des droits des détenus.

Une place distinguée par l’introduction de nouvelles techniques très sophistiquées pour assurer le respect des droits humains et de la dignité constitutionnelle des détenus.

Le détenu a droit à un examen médical au début et à la fin de la période de détention considérée, à un appel téléphonique (contact familial) et à consulter un avocat, a indiqué la présidente du CNDH.

Elle a salué, à la fin de sa visite d’inspection, le DGSN Abdelghani Hamel pour son engagement visant à promouvoir les droits de l’homme, notant la coopération continue entre les deux institutions pour servir le citoyen et sauvegarder ses droits et libertés.