Coopération sécuritaire entre l’Algérie, la Russsie et la Chine

Coopération sécuritaire entre l’Algérie, la Russsie et la Chine

Les relations diplomatiques entre l’Algérie et certains pays du bloc de l’Est précédemment, connaissent une recrudescence accrue.

En effet, c’est ce même regain d’activités, le même jour, qui a conduit le  ministre des Affaires maghrébines, de l’Union Africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, en visite officielle à Moscou dans le cadre de la concertation et du dialogue de haut niveau institués entre l’Algérie la Russie sur les questions politiques et sécuritaires, notamment la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme ainsi que sur les conflits régionaux.

Et amené le représentant spécial du ministre chinois des Affaires étrangères, Wu Sike, en visite en Algérie dans le cadre de l’échange de vues entre les deux parties pour le renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique et sécuritaire.

Dans ce cadre, le responsable chinois a déclaré à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra que sa visite en Algérie entre dans le cadre de l’échange de vues entre les deux parties sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines politique et économique mais aussi sécuritaire y compris la lutte antiterroriste.

Toutes ces activités diplomatiques sont induites par le soupçon de l’établissement d’une base militaire de l’Otan à Tunis après les déclarations du secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, qui avait affirmé samedi lors d’une conférence de presse que son institution a pris un ensemble de mesures «visant à projeter la stabilité au-delà des frontières de l’Alliance» et œuvre à la création d’un «centre de fusionnement du renseignement» en Tunisie mais aussi l’idée de «fournir un soutien aux forces d’opérations spéciales tunisiennes» et de déployer des avions de surveillance Awacs en Turquie et ce dans le but d’appuyer les structures sécuritaires régionales en Tunisie.