Coopération judiciaire: Alger et Paris s’y mettent

Coopération judiciaire: Alger et Paris s’y mettent

La coopération judiciaire ne peut se passer des avancées des nouvelles technologies. Aussi, la France et l’Algérie dépoussièrent la convention d’entraide judiciaire, paraphée immédiatement après l’indépendance de l’Algérie. Ce document, qui repose sur un protocole judiciaire lequel est a priori caduc, est désormais adapté aux temps actuels.

Cette actualisation sert en premier lieu la coopération entre les deux Etats, notamment en matière de lutte contre la criminalité qui adopte de nouveaux procédés. Le gouvernement français vient ainsi d’adopter la convention d’entraide judiciaire avec l’Algérie en matière pénale, a indiqué un communiqué du Conseil des ministres.

Présentée en Conseil des ministres par le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, Harlem Désir, la convention d’entraide judiciaire en matière pénale, signée le 5 octobre dernier par les ministres des deux pays, répond donc au souhait de la France et de l’Algérie de moderniser le cadre juridique de la coopération entre leurs autorités judiciaires dans le domaine pénal qui, jusqu’à présent, repose sur le protocole judiciaire du 28 août 1962.