Coopération économique algéro-luxembourgeoise : Un plan d’action pour encourager les échanges

Coopération économique algéro-luxembourgeoise : Un plan d’action pour encourager les échanges

Un plan d’action sur les opportunités de partenariat économique entre l’Algérie et le Grand-Duché de Luxembourg sera mis en place prochainement pour favoriser les échanges et approfondir les liens économiques entre les deux pays, a annoncé la Chambre de commerce luxembourgeoise.

Fort du succès du séminaire sur les «opportunités d’affaires en Algérie» organisé lundi à Luxembourg, le premier du genre, le directeur des relations internationales de la Chambre de commerce luxembourgeoise, Jeannot Erpelding, a indiqué qu’«un plan d’action ciblé sur les opportunités de partenariat» entre les deux pays est en cours d’élaboration. Un agenda spécifique pour l’année 2018 est en cours de préparation afin d’encourager les relations d’affaires entre les deux pays à travers l’échange de délégations, la participation aux salons spécialisés et la conclusion d’un accord entre la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et la Chambre de commerce luxembourgeoise pour promouvoir les échanges, selon une source diplomatique. Lors de ce séminaire organisé avec le soutien de l’ambassade d’Algérie à Bruxelles et en collaboration avec la représentation économique belge à Alger, le président de la CACI Internationale et directeur du FCE International, Kacem Aït Yaâla, a présenté aux entreprises luxembourgeoises spécialisées, entre autres, dans les secteur de l’eau, de l’énergie renouvelable, de l’engineering et du numérique, les indicateurs économiques de l’Algérie et les opportunités de partenariat à développer dans le cadre des objectifs de développement des outils de production et de la diversification de l’économie nationale. Il a soutenu, dans ce contexte, que l’Algérie est «la prochaine région du monde à émerger», mettant en exergue son «positionnement géostratégique», la «volonté politique» de ses dirigeants et la qualité de son infrastructure «prête» et «en développement continu». De nombreuses dispositions favorables aux entreprises ont été prises par les pouvoirs publics algériens pour encourager l’acte d’investir, a-t-il rappelé, citant à ce propos l’exonération des droits de douanes et la franchise de la TVA pour les biens et services importés et entrant directement dans la réalisation de l’investissement, ainsi que l’exemption du droit de mutation à titre onéreux et de la taxe de publicité foncière, pour toutes les acquisitions immobilières effectuées dans le cadre de l’investissement concerné. Il a également mis en exergue l’abattement de 90% sur le montant de la redevance locative annuelle fixée par les services des domaines pendant la période de réalisation de l’investissement, l’exonération de la taxe foncière sur les propriétés immobilières entrant dans le cadre de l’investissement pour une période de dix ans et des droits d’enregistrement frappant les actes constitutifs de sociétés et les augmentations de capital. Durant la phase d’exploitation, a-t-il poursuivi, les entreprises peuvent également bénéficier d’une exonération de l’impôt sur le bénéfice des sociétés, de la taxe sur l’activité professionnelle et d’un abattement de 50% sur le montant de la redevance locative annuelle fixée par les services des domaines. Les investissements réalisés dans des localités relevant du Sud et des Hauts Plateaux ainsi que toute autre zone dont le développement nécessite une contribution particulière de l’Etat, bénéficient de plus d’avantages, a-t-il ajouté. Les intervenants luxembourgeois représentés par l’Office d’assurance-crédit à l’export Ducroire et la représentation économique belgo-luxembourgeoise à Alger ont, pour leur part, exposé les outils de soutien et d’information que leurs institutions respectives mettent à disposition des entreprises luxembourgeoises dans leurs démarches de prospection et d’implantation en Algérie, mettant en exergue l’environnement sécuritaire «stable» du pays et une dette étrangère «très faible».