Selon sa directrice, «l’Idri a pour ambition de développer le domaine de la recherche et d’études pour se projeter en tant que think tank pour répondre aux défis globaux auxquels fait face le monde aujourd’hui et aux exigences de la diplomatie moderne».
A l’occasion de l’ouverture de la réunion des directeurs des Instituts diplomatiques et Etablissements similaires des pays du dialogue 5+5 qui se tient Alger les 17 et 18 du mois en cours, la directrice générale de l’Institut diplomatique des relations internationales, Amina Mesdoua, a déclaré que cette réunion «va renforcer les relations et développer les échanges entre l’ensemble des pays concernés» et «permettra de s’imprégner et de s’enrichir des expériences des uns et des autres pour faire de nos instituts des passerelles de coopération dans le domaine du savoir et de l’éducation».
En effet, a-t-elle ajouté, «la réunion s’étalera sur deux jours» et «aura à passer en revue un certain nombre de sujets relatifs au rôle des instituts dans la diplomatie contemporaine et dans un monde globalisé, à la promotion et au renforcement de la coopération, à la mise en place d’un network, à la pérennisation des rencontres entre responsables et enfin, à la possibilité de conclure des instruments de coopération entre nos instituts». Au sujet de la coopération et des échanges qui, de son point de vue, sont le chantier principal à mettre en place, la directrice de l’Idri fait savoir que «les relations qui existent entre l’Idri et certains des Instituts diplomatiques présents» sont excellentes et que l’Idri a déjà signé un Mémorandum d’entente» avec certains d’entre eux. Evoquant les objectifs assignés à l’Idri et qui sont, selon elle, en phase avec ceux du ministère des Affaires étrangères en matière de relations internationales, Madame Mesdoua s’est montrée fort optimiste.
«L’Idri a pour ambition, à l’avenir, de développer le domaine de la recherche et d’études pour se projeter, sans perdre sa vocation originale et initiale, en tant que think tank pour répondre aux défis globaux auxquels fait face le monde aujourd’hui et aux exigences de la diplomatie moderne», a-t-il indiqué en soulignant que «notre ambition est grande de faire de notre institut un centre d’excellence, de rayonnement et de formation. Cette ambition, bien entendu, ne peut se réaliser qu’avec le concours de tous, partenaires nationaux et surtout extérieurs».
L’Idri, sous tutelle du ministère des Affaires étrangères, a été créé, pour précision, en 2002. Sa création répond aux exigences de la diplomatie moderne et dénote de l’importance qu’accorde le département des AE à la valorisation de ses ressources humaines pour être au diapason avec les orientations de la politique extérieure du pays. Aujourd’hui, explique Amina Mesdoua, «l’Idri a franchi d’importantes étapes depuis sa création en 2002 par la formation et le perfectionnement de plus de 400 diplomates, l’organisation de conférences, de séminaires et d’ateliers thématiques en relation avec les grandes échéances et l’actualité internationale» et a, à ce jour, «établi des relations de coopération et partenariat avec plus d’une trentaine d’instituts similaires à travers le monde et est disposé à élargir davantage cette coopération surtout avec les instituts de notre pourtour méditerranéen avec lesquels nous partageons nombre d’idéaux et de valeurs».
Pour rappel, la réunion des directeurs et responsables des Instituts diplomatiques et Etablissements similaires des pays du dialogue 5+5 est organisée dans le cadre de la coprésidence de l’Algérie de ce dialogue pour la période 2016-2018 et la mise en oeuvre des recommandations de la 13e Réunion des MAE qui s’est tenue à Marseille le 28 octobre 2016.Cette réunion est la deuxième du genre après celle de Lisbonne tenue en 2014.