Cette délégation du mouvement des chefs d’entreprises français (MEDEF) qui effectuera une visite dans notre pays du 11 au 13 novembre, sera très probablement conduite par l’ancien Premier ministre français chargé du dossier économique bilatéral, M. Jean-Pierre Raffarin et s’inscrit dans le cadre du suivi des projets d’investissement retenus dans le sillage du dernier forum d’affaires qui avait abouti à la signature d’une série d’accords de partenariat dans les secteurs des assurances et de l’industrie notamment.
Aussi, la visite tend à impulser une nouvelle dynamique aux relations économiques entre les deux pays d’autant plus qu’il sera question de revenir sur les dossiers pendants. La délégation prévoit, dans son agenda, des rencontres avec des associations patronales, publiques et privées dont le forum des chefs d’entreprises qui vient de reconduire M. Réda Hamiani à son poste de président et, s’enquérir des dernières réformes et mesures prises par le partenaire algérien ainsi que des opportunités d’investissement. A ce propos, le président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), M. Habib Yousfi, joint, hier, au téléphone, s’est interrogé sur les motivations du choix du Medef porté sur certaines associations citant le FCE précisément. Notre interlocuteur a affirmé, par la même occasion, que les différentes visites du Medef n’ont pas donné lieu à des résultats palpables en matière d’investissements. Pour rappel, M. Benmeradi avait mis en avant, lors du SANIST 2011, la compréhension de la partie française en ce qui concerne le principe du 49/51 soulignant, par la même occasion, que les règles juridiques de fonctionnement de l’économie nationale allaient faire l’objet d’améliorations pour assainir le climat des affaires.
Le ministre avait déclaré, dans le même contexte, que 180 PME françaises étaient disposées à investir en Algérie sur la base des fondements institués par le gouvernement algérien et que des groupes de travail étaient mis en place pour étudier les aspects liés au projet, au plan de la commercialisation du produit et de sa visibilité. La France qui compte consolider sa position parmi les principaux partenaires économiques et fournisseurs de l’Algérie est représentée dans notre pays à travers un peu plus de quatre cents entreprises. Est-il utile de souligner que la France est le premier partenaire économique de l’Algérie en Afrique avec 15 % de parts de marché. Notre pays représente également le premier client de la France en Afrique et le troisième dans la zone hors OCDE, après la Chine et la Russie. Quelques 450 entreprises représentant 1.341 opérateurs économiques et employant 35.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects sont présentes sur le marché algérien.
D. Akila
