Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi, a affirmé dimanche à Alger que 60% des dossiers abordés dans le cadre de la coopération économique algéro-française ont été finalisés et sont en cours d’exécution.
« Sur les 12 grands dossiers de coopération économique algéro-française, 60% sont finalisés et en cours d’application », affirme M. Benmeradi lors d’une séance à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée à la coopération algéro-française.
Ces dossiers ont été finalisés « grâce au groupe de travail mixte » que le ministre co-préside avec l’envoyé spécial du président français en Algérie, Jean-Pierre Raffarin.
Il s’agit, selon le ministre, des projets de Sanofi-Aventis (médicament), du groupe cimentier Lafarge, la privatisation d’Alver (Algérie verre) à Oran, du métro d’Alger, du projet de vapocraquage d’éthane prévu dans le cadre d’une association entre Sonatrach et Total à Arzew.
S’agissant du dossier d’implantation d’une usine de Renault en Algérie, M. Benmeradi a précisé que les négociations « sont bien avancées et ne sont pas encore finalisées ».
Renault a accepté un taux d’intégration nationale de 50% dans le cadre de son projet de monter une usine de fabrication de véhicules en Algérie, a précisé le ministre.
« Nous sommes arrivés à (un accord sur) un taux d’intégration nationale de 50% », a déclaré M. Benmeradi, précisant que « l’aspect économique a très bien avancé, reste l’aspect commercial ».
M. Benmeradi avait déclaré fin avril que le dossier Renault « est un dossier très lourd » mais qui « continue à avancer », ajoutant que les négociations comprennent des aspects technologiques, économiques et commerciaux.
« Nous avons mis en place des groupes de travail qui sont en train d’avancer sur l’aspect technologique, le taux d’intégration (sous-traitance algérienne)
(…). L’aspect économique porte, quant à lui, sur les facilitations et les encouragements que l’Etat (algérien) peut donner, notamment », disait-il