L’Algérie et l’Ethiopie ont signé six mémorandums d’entente et deux accords dans divers domaines, à l’issue de la 3e session de la commission mixte de coopération algéro-éthiopienne, tenue à Addis-Abeba du 24 au 26 janvier, sous la coprésidence du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et son homologue éthiopien, Tedros Adhanom.
Les accords concernent l’énergie et les mines, la science et la technologie, la jeunesse, les sports, la culture et la communication, a-t-on précisé dans ce document. Au titre des questions économiques, les deux ministères ont souligné l’importance de « renforcer » les liens bilatéraux et de « promouvoir » les investissements entre les deux pays, a-t-on ajouté. Lors de leurs entretiens, les deux ministres ont convenu de « renforcer davantage » la coopération entre les deux pays, a-t-on souligné. Ils ont, notamment, réitéré « l’importance « de la déclaration de partenariat stratégique signée à Alger, le 30 juin 2013, et convenu d’aller de l’avant pour renforcer les liens traditionnels d’amitié et de coopération entre les deux pays, selon la même source. Dans ce contexte, l’Algérie a exprimé sa « satisfaction » suite à la décision du gouvernement éthiopien d’ouvrir une ambassade à Alger. MM. Lamamra et Adhanom ont, en outre, exploré de « nouvelles opportunités » de coopération dans le cadre des programmes nationaux de développement mis en œuvre dans chaque pays et qui « ouvrent de nombreuses possibilités » de partenariat dans « l’intérêt mutuel » des deux pays et des deux peuples, a-t-on fait savoir.
Soutien aux efforts de Christopher Ross
Concernant la paix et la stabilité en Afrique, les deux ministres ont convenu d’œuvrer « étroitement » pour soutenir les efforts en cours de l’Union africaine pour assurer une paix durable dans le continent. S’agissant de la question sahraouie, ils ont réaffirmé leur « soutien » aux efforts du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et de son envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross, pour « permettre aux deux parties en conflit de parvenir à une solution juste et durable à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui ». Sur la situation au Mali, les deux responsables ont exprimé leur « satisfaction » suite à la tenue des élections présidentielle et législatives et ont « salué » les efforts du président malien élu en faveur de la préservation de l’intégrité territoriale et de la stabilité de son pays. Quant à la question du Nil, les deux ministres ont souligné la nécessité de promouvoir une coopération « gagnant-gagnant » sur la base du principe de l’intérêt mutuel de tous les pays du bassin. Enfin, les deux parties ont convenu de tenir la quatrième session de la commission mixte à Alger, à une date qui sera fixée d’un commun accord.
Synthèse Samira B.