Coopération Algéro-britannique : Intérêt grandissant pour les énergies renouvelables

Coopération Algéro-britannique : Intérêt grandissant pour les énergies renouvelables
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«L’Algérie a un fort potentiel qui lui permettra de devenir l’un des pays-clés dans le marché énergétique», selon M. Willis, directeur du Conseil britannique des industries énergétiques (EIC)

Les relations entre l’Algérie et la Grande-Bretagne dans le domaine des énergies renouvelables gagnent en importance. Les deux pays s’engagent dans une nouvelle ère énergétique avec le programme ambitieux des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. L’ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger a exprimé à maintes reprises le souhait des hommes d’affaires de son pays d’investir davantage dans ce domaine important en Algérie. S’exprimant hier, lors d’un point de presse organisé à Alger, à l’occasion de la visite d’une délégation de représentants d’une vingtaine d’entreprises anglaises, écossaises et irlandaises opérant dans les domaines de l’énergie et de l’environnement, le directeur du Conseil britannique des industries énergétiques (EIC), Terry Willis, a souligné que «les sociétés britanniques spécialisées dans les énergies renouvelables sont prêtes à accompagner l’Algérie pour la réalisation de son programme de développement des énergies renouvelables et qui représente, selon lui, «un important levier pour renforcer la coopération énergétique entre les deux pays», avant d’ajouter que les entreprises anglaises disposent d’une longue expérience dans ce domaine. Il a précisé que ce partenariat pourrait se concrétiser à travers, notamment, le transfert de technologie et la formation de cadres algériens aux métiers liés à la fabrication d’équipements et composants entrant dans les industries des énergies renouve- lables. Mettant l’accent sur la formation, M.Terry Willis a souligné que son pays «est disponible pour l’accompagnement des entreprises algériennes dans le domaine de la formation qui constitue, selon lui, un point d’intérêt mutuel». Il ajoutera que «globalement, une soixantaine de projets d’hydrocarbures sont en exécution dans le sud du pays, auxquels les sociétés britanniques accordent un grand intérêt». S’agissant du secteur hors hydrocarbures, M.Terry a indiqué que «plusieurs projets sont définis pour renforcer la coopération entre les deux pays tels que la construction d’infrastructures sanitaires et la réalisation d’aires de loisirs et de divertissement autour des plans d’eau, le développement et la modernisation du réseau algérien de stockage, de transport et de distribution des produits agricoles, etc.». Il a relevé qu’ «une autre délégation d’hommes d’affaires spécialisés dans le domaine des énergies renouvelables, con-duite par le ministre britannique du secteur, est prévue pour les prochaines semaines à Alger».

M. Willis a indiqué que «l’Algérie a un fort potentiel qui lui permettra de devenir l’un des pays-clés dans le marché énergétique».

Il est à noter qu’un projet portant mise en place d’infrastructures de loisirs et de plaisance au niveau du barrage de Beni Haroun (Mila) est en cours de discussion entre l’ambassadeur d’Algérie à Londres et des opérateurs britanniques spécia- lisés, a fait savoir lady Olga Maitland, présidente du Conseil d’affaires algéro-britannique.

Makhlouf Aït Ziane