Wendy Sherman, sous-secrétaire d’Etat aux Affaires politiques, est attendue samedi prochain à Alger pour une visite officielle de deux jours. Cette visite entre dans le cadre d’une tournée dans plusieurs pays de l’Afrique du Nord, selon un communiqué du département d’Etat américain.
La chancellerie américaine à Alger informe, pour sa part, dans un autre communiqué, de la tenue, dimanche prochain, d’une conférence de presse qui sera animée par Wendy Sherman. Le document précise que la visite de Mme Sherman en Algérie «sera une occasion de passer en revue l’état des relations bilatérales multidimensionnelles et d’étudier les voies et moyens de les insuffler pour leur imprimer une nouvelle dynamique dans les différents domaines dont le commerce, l’éducation et la sécurité».
La sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires politiques est une adepte d’un développement diversifié et sur tous les fronts des relations entre Alger et Washington. Elle l’a fait savoir lors du lancement du dialogue stratégique algéro-américain, tenu en octobre 2012 aux USA et dont elle avait coprésidé les travaux avec le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.
A cette occasion, Wendy Sherman avait lancé un appel pour ne pas limiter la coopération algéro-américaine au seul domaine sécuritaire.
Elle a, par la même occasion, plaidé pour le renforcement des investissements, du commerce ainsi qu’une meilleure coopération dans les domaines culturel et de l’éducation. Elle considère en outre que le dialogue stratégique algéro-américain, qui connaîtra son deuxième round avant la fin de l’année à Alger, est une manifestation pouvant servir de «fondement sur lequel les Etats-Unis et l’Algérie cherchent à construire leurs relations futures».
Pour Wendy Sherman, l’élargissement de la coopération entre l’Algérie et les Etats-Unis relève d’une nécessité. Au cours de son voyage en Afrique du Nord, elle rencontrera des responsables du gouvernement de chacun des cinq pays visités ainsi que des représentants de la société civile pour discuter d’un large éventail de questions, a précisé le département d’Etat.
Karim Aoudia