Près de deux mois après l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima au Japon, les services de contrôle et de la répression des fraudes du ministère du Commerce au niveau des frontières nationales ont été appelés à exercer une «vigilance accrue» dans le contrôle des produits notamment alimentaires importés.
Près de deux mois après l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima au Japon, les services de contrôle et de la répression des fraudes du ministère du Commerce au niveau des frontières nationales ont été appelés à exercer une «vigilance accrue» dans le contrôle des produits notamment alimentaires importés. En effet, à la suite à l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, l’Algérie a pris des mesures pour la sécurité du consommateur. «On est vigilant.
Nos services sont instruits pour développer une vigilance accrue dans le contrôle des produits importés», a indiqué le directeur général du Contrôle économique et de la répression des fraudes du ministère, M. Abdelhamid Boukahnoune, en marge d’une journée nationale sur la sécurité des denrées alimentaires. Selon ce responsable, ses services ont été alertés dès le déclenchement de l’accident nucléaire, à l’instar des mesures sanitaires de protection prises par les autres pays. Les agents de contrôle sont outillés d’instruments spécifiques pour mesurer le niveau de radiation, «s’il y en a», précise M. Boukahnoune, soulignant, tout de même, que l’Algérie «n’importe pas beaucoup de produits du Japon notamment les produits alimentaires». «Notre souci est de vérifier l’origine de ces produits importés d’autres pays (autre que le Japon)», a-t-il précisé. Pou rappel, l’Agence japonaise de sûreté nucléaire a élevé, mardi 12 avril, l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima-1 au niveau maximum de 7 sur l’échelle des événements nucléaires et radiologiques (INES), le plaçant au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl.
Rachida T.