Cette opération a été possible, grâce à l’ouverture de six guichets supplémentaires au port d’Alger.
Les touristes et les émigrés qui arriveront par le port d’Alger durant le mois de Ramadhan et la saison estivale, n’auront même pas à quitter leurs véhicules pour effectuer leurs contrôles de documents. Des mesures spécifiques d’accueil ont été mises en place par la direction générale de la Sûreté nationale(Dgsn), pour réduire au maximum le temps des contrôles des passagers.
L’opération est déjà en vigueur. A L’arrivée du bateau Tarek Ibn Ziyad au port d’Alger, les passagers ont eu, en effet, l’agréable surprise de constater que les équipes chargées du contrôle des documents ont été renforcées et oeuvrent à retenir le moins possible les voyageurs, pour cette formalité.
«Ces mesures permettront d’améliorer les conditions d’accueil des voyageurs et des émigrés algériens grâce au renforcement des équipes chargées du contrôle des documents des passagers au niveau du port d’Alger durant la saison estivale, ce qui réduira ainsi le temps de contrôle», indique le commissaire de police Nabil Ben Abdallah.
D’un autre côté, cette opération a été possible grâce à l’ouverture de six guichets supplémentaires, portant leur nombre global à 18 guichets, ce qui a considérablement réduit le temps d’attente des voyageurs.
Ceci en plus de l’aménagement d’un couloir pour les familles, les femmes et les personnes aux besoins spécifiques. Ceci étant, cette opération sera, selon le commissaire Ben Abdellah, généralisée sur l’ensemble des points de contrôle aux frontières.
Parallèlement à cette nouveauté, il est utile de rappeler, que parmi les préoccupations majeures des touristes, l’absence ou le défaut de certains documents font de leurs vacances une réelle descente en enfer. Notamment lorsqu’ils s’apprêtent à quitter le pays.
Leur souhait est de pouvoir s’y préparer à l’avance, pour cela plus d’informations sont nécessaires afin d’éviter les mauvaises surprises.
Nul besoin de rappeler que durant les années précédentes, le passage de ces contrôles de documents, représentait l’étape cauchemardesque du voyage pour les estivants, qui se comptaient à 1.035.383, et 443.662 véhicules. Et pour cause, dès leur arrivée au port, ils avaient droit à des heures d’attente dans des conditions médiocres et ce, en plus des différents désagréments causés parfois par des fouilles interminables.
Ce qui avait pour effet immédiat de dissuader bon nombre de voyageurs de revivre le «cauchemar», notamment ceux qui n’étaient pas tenus par l’obligation familiale. Ceci en plus du fait, que l’anarchie qui régnait au niveau des points de contrôle constituait un terreau idéal pour la corruption et les passe-droits.
En outre, selon les spécialistes, ces mesures contribueront positivement à l’embellissement de l’image de marque du tourisme en Algérie.
Un secteur qui a été retenu parmi les secteurs stratégiques pour la relance économique.
