Contrôle de la transformation de la poudre de lait subventionnée De l’amidon dans le lait pasteurisé

Contrôle de la transformation de la poudre de lait subventionnée De l’amidon dans le lait pasteurisé
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A compter du 1er juin 2014 fixée par l’instruction interministérielle pour le contrôle de la poudre de lait subventionnée servant au lait en sachet portant une bande orange qui est cédé à 25 dinars, les producteurs sont tenus d’ajouter une quantité de 0,5 gramme d’amidon pour chaque 100 gr de poudre de lait subventionné.

Cette obligation a été fixée par l’instruction du 3 mars 2014 des ministères du Commerce et de l’Agriculture, dans le cadre des mesures prises pour le contrôle de la transformation de la poudre de lait subventionnée. Sa mise en œuvre est prévue pour le 1er juin prochain. Cette décision a aussitôt provoqué la réaction de l’Association de protection des consommateurs (Apoce) qui a exprimé son opposition à la mise en application d’une telle mesure. Son président Mustapha Zebdi déclare sur le site TSA.

«Nous sollicitons les instances publiques à revoir cette décision ». Cette obligation a été fixée par l’instruction du 3 mars 2014 des ministères du Commerce et de l’Agriculture, dans le cadre des mesures prises pour le contrôle de la transformation de la poudre de lait subventionnée. Sa mise en œuvre est prévue pour le 1er juin prochain. Le président de l’Apoce explique que la première réserve de son association concerne « la nature de ce traceur », qui est l’amidon de maïs.

Le traceur a pour objectif de connaître la destination du lait, ce qui participera à minimiser le détournement du lait subventionné. M. Zebdi explique que cet amidon est « très riche en sucre, ce qui peut nuire aux consommateurs diabétiques dont le nombre dépasse les deux millions en Algérie ». « Nous avons une certaine réticence même si les taux utilisés sont minimes », ajoute-t-il. Il souligne qu’il aurait été préférable que le ministère de la Santé contribue dans cette instruction « car il est habilité à donner son avis ».

LG Algérie

L’autre réserve émise par l’Apoce concerne l’ajout de cet amidon au niveau des mélangeurs. Lorsque le lait arrive au niveau des mélangeurs, il sera « inévitablement destiné à la consommation », selon Mustapha Zebdi, cité par TSA. « Cela ne va pas régler le problème des fuites de la poudre de lait subventionnée. Le traceur doit être mélangé au niveau de l’ONIL ou de l’usine d’importation pour un meilleur contrôle », préconise-t-il.

L’association de protection des consommateurs réclame que l’application de l’instruction soit retardée pour que la question concernant l’ajout d’amidon de maïs soit revue. « Nous demandons de revoir la question de l’adjonction du traceur, en apportant des garanties de santé. Nous demandons également que le traceur utilisé ne soit pas mis au mélangeur de la laiterie et qu’il soit introduit dans le pays d’origine », préconise Mustapha Zebdi, interrogé par le site TSA. Par ailleurs, l’office interprofessionnel du lait (Onil) signe des conventions avec les laiteries pour une meilleure régulation du marché.

Cette convention a pour objet de définir les conditions et modalités de mise en oeuvre du dispositif de régulation du marché du lait pasteurisé conditionné en sachet, en relation avec le programme d’accompagnement à l’intensification et au développement de la production laitière nationale, à la collecte de lait, à son intégration dans l’industrie de transformation laitière. Les parties s’engagent à prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer l’approvisionnement régulier du marché du lait pasteurisé conditionné en sachet. Si, pour des raisons de cas de force majeure, la Laiterie n’est pas en mesure de respecter totalement ou partiellement cet engagement, elle devrait en informer l’Office, immédiatement par écrit.

Sur la base des paramètres indiqués aux Articles 4 et 8, la Laiterie s’engage à produire et à distribuer régulièrement une quantité moyenne journalière correspondant aux quantités affectées par l’Office. En tout état de cause, les deux parties prendront les mesures appropriées afin d’éviter toute perturbation dans l’approvisionnement des consommateurs.