Contrôle de la qualité : Un œil sur ce que nous consommons

Contrôle de la qualité : Un œil sur ce que nous consommons

Une convention-cadre a été signée, hier, au siège de l’Agence nationale pour la Promotion du commerce extérieur (ALGEX) entre ALGERAC (organisme algérien d’accréditation) et le CACQ (Contrôle algérien de la Qualité et de l’Emballage).

L’accord signé entre le DG del’ALGERAC, M. Boudissaet le premier responsable du CACQ, M. Abed, porte sur le lancement d’un «diagnostic global» qui doit être effectué sur les centres régionaux de contrôle (Alger, Oran, Constantine et Ouargla) et au terme duquel le CACQ devrait obtenir une accréditation qui lui permettrait d’effectuer son contrôle sur la base de normes internationales.



Avant cette «accréditation» deux étapes sont, en effet, nécessaires.

Il s’agit d’abord de faire une pré évaluation des centres régionaux de contrôle en question puis l’accompagnement qui consiste en une assistance technique ainsi que la formation du personnel. L’objectif est de surveiller plus efficacement le marché mais aussi le contrôle des marchandises dans les opérations d’import-export dans notre pays. Aucune information n’a, cependant, été donnée, hier, lors de la cérémonie de signature de la convention cadre sur le temps que prendrait l’opération de pré évaluation et d’accréditation du CACQ.

Cependant, cette accréditation des laboratoires du CACQ représente, souligne-t-on au niveau de l’ALGERAC, une reconnaissance officielle pour les laboratoires compétents et permet aux clients de trouver des services fiables d’essais, de mesures et d’étalonnage qui puissent répondre à leurs besoins.

Pour préserver cette «reconnaissance », les laboratoires des centres de contrôle de la qualité et de l’emballage doivent se soumettre, régulièrement, à des réévaluations périodiques qui seront assurées par l’organisme d’accréditation qui vérifie s’ils demeurent conformes aux exigences et s’assure du coup qu’ils respectent leurs normes de travail.

Tout comme les laboratoires doivent, également, participer, entre deux réévaluations, à des programmes d’essais d’aptitude pour prouver, de nouveau, leurs compétences techniques.

Sur les plans national et international, l’accréditation des laboratoires, une fois décernée, est considérée comme une preuve «prestigieuse et fiable» de sa compétence technique, sachant que plusieurs industries dont celle des matériaux de construction exigent, habituellement, que leurs fournisseurs de services d’essais jouissent de l’accréditation de laboratoires.

Le représentant de la délégation de l’Union européenne, A Aouidef, a déclaré, hier, lors de la cérémonie de signature que c’est une nouvelle étape qui venait d’être franchie par les deux organismes (ALGERA et le CACQ) pour disposer d’un outil qui tient compte des standards internationaux.

«C’est une consolidation de l’infrastructure nationale de l’accréditation pour la maîtrise de l’analyse et de l’essai» s’est félicité, pour sa part, le représentant du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements.

Z. Mehdaoui