L’Organisme algérien d’accréditation (Algerac) et le Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage (Cacqe) ont signé lundi à Alger une convention cadre portant sur la pré-évaluation de quatre (4) laboratoires régionaux du Cacqe en vue d’obtenir leur certificat d’accréditation.
Les documents ont été paraphés par le directeur général d’Algerac, M. Noureddine Boudissa, et le directeur général du Cacqe, M. Djamel Abad, en présence, notamment du directeur général de l’Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex), M. Mohamed Benini, et de représentants des ministères respectivement du Commerce et de l’Industrie et la Promotion des investissements.
L’attribution de ce certificat d’accréditation, qui devrait se faire à l’issue d’un processus de qualification d’une durée d’une année, consiste en l’attestation par Algerac de la compétence de ces laboratoires (Alger, Oran, Constantine et Ouargla) à opérer des missions d’évaluation et de contrôle de la conformité de produits agroalimentaires importés et exportés ainsi que leur emballages et étiquetage, a expliqué le directeur général d’Algerac, M. Noureddine Boudissa, lors de la cérémonie de signature.
Le Cacqe pourra ainsi, à l’issue du processus de pré-évaluation, obtenir le « système 17025 » qui lui permettra d’effectuer ses missions dans le cadre de la reconnaissance internationale, a précisé M. Boudissa.
« Avec la signature de cette convention, qui intervient quelques jours seulement après un accord similaire avec une filiale de Sonelgaz sur le contrôle d’équipements et installations électriques, Algerac aura ainsi atteint sa vitesse de croisière en matière d’attribution de certificats d’accréditation », a affirmé M. Boudissa à la presse.
Selon lui, la démarche de cet établissement est axée sur « le ciblage de secteurs jugés prioritaires et stratégiques pour l’Algérie », notamment l’agroalimentaire et la santé.
Pour sa part, M. Abad a indiqué que l’accompagnement d’Algerac permettra à l’organisme qu’il dirige « de procéder à une mise à niveau de ses équipements de contrôle et de son effectif en vue de se conformer aux normes internationales, d’éviter des surcoûts des contre-expertises opérées par des laboratoires étrangers en cas de litige, mais surtout de renforcer sa contribution à la protection du consommateur et l’amélioration de la compétitivité des sociétés algériennes exportatrices ».
Selon les chiffres fournis par la Cacqe, sur un total de 14.500 échantillons qu’il a contrôlés en 2009, 25 à 30% n’étaient pas conformes aux normes internationales de qualité, d’emballage et d’étiquetage.
En marge de cette cérémonie, le directeur général d’Algex a répondu à une question de la presse qu’une réunion regroupant plusieurs départements ministériels se tiendra en mars prochain afin de « définir le cahier des charges relatifs aux exportateurs utilisant le couloir vert et devant bénéficier du statut d’opérateur économique agréé institué dans le cadre de la loi de finances 2010 ».
De son côté, le représentant du programme algéro-européen d’Appui à la facilitation du commerce (Facico), M. Abdelhamid Belahda, a annoncé le lancement d’un processus d’homologation de ce programme avec celui d’appui aux PME/PMI et à la maîtrise des technologies d’information et de la communication (PME-II).
A cet effet, « un appel d’offre pour le choix du pays membre de l’Union européenne qui devrait accompagner l’Algérie dans ce processus a été récemment lancé », a-t-il précisé.
Le programme Facico a été lancé officiellement en mars 2009 pour une durée de 22 mois en vue de contribuer à renforcer les capacités des structures du ministère du Commerce dans leur adaptation au processus de libéralisation économique et des échanges commerciaux.
Doté d’un budget de 6,25 millions d’euros financé à hauteur de 5 millions d’euros par l’Union européenne (UE) et de 1,25 million d’euros par l’Etat algérien, le programme Facico a été conçu dans le cadre du partenariat euroméditerranéen, rappelle-t-on.
Agences