La version 2017 de la carte mondiale des risques, édité chaque année par le cabinet « Control Risks » spécialisé dans le conseil sur la sécurité dans le monde, a été publié ce mardi. Et le moins que l’on puisse dire est que l’étude dresse un portrait assez sombre de la médecine, de la sécurité et de l’état des routes en Algérie, comme nous l’explique le site d’information TSA.
Tout d’abord, Le cabinet, qui a réalisé l’étude en collaboration avec l’organisme de santé SOS International, estime qu’une partie des villes algériennes sont des destinations « à haut risque » pour les étrangers en terme de sécurité.
« La carte évalue trois types de risque. Le premier est relatif aux dangers de voyager vers certaines destinations. L’Algérie est divisée en plusieurs régions, avec des risques variables, allant de « moyen » à « élevé ». Par exemple, les grands centres urbains (Alger, Constantine, Oran, Mostaganem, Tlemcen, Annaba, Skikda et Sétif) sont classés dans la zone de risque moyen. Dans le même temps, les régions où l’on produit du gaz et du pétrole, dans les wilayas d’Adrar, Tamanrasset, Illizi, Ouargla et Ghardaïa sont également dans la même catégorie. »
Ensuite, le rapport traite de la prise en charge en cas de problèmes de santé en Algérie « Le deuxième élément évalué à travers cette carte est le risque médical. L’Algérie est ainsi classée comme pays à haut risque. Dans la description, les auteurs de l’évaluation indiquent que les services d’urgences de base et les soins dentaires peuvent être disponibles. Cela dit, l’accès aux soins spécialisés est limité . » précise l’article.
Concernant la disponibilité des médicaments, l’étude revient sur les différents problèmes qu’on peut retrouver sur le marché algérien » les médicaments « de qualité » sont également limités alors que, « dans certains cas », des questions se posent quant à la contrefaçon et l’entreposage des médicaments. »
Le rapport revient enfin sur l’état des routes du pays « (…) l’intégralité de l’Algérie est également classée parmi les territoires à risque « élevé ». Ainsi, prendre la route « pose un danger réel » et il faut être prudent en empruntant le réseau routier du pays.
En cause, la mauvaise qualité de la législation et le faible niveau de contrôle et d’application des lois contribuent aux comportements dangereux des automobilistes, indique la même source. Également pointés du doigt, les standards de sécurité des véhicules et des infrastructures extrêmement variables, selon les deux organismes(…) »