Réagissant aux affirmations de l’ancienne secrétaire d’Etat américain, Hillary Clinton dans un livre, sorti récemment aux Etats-Unis, selon lesquelles elle aurait fait du lobbying pour General Electric (GE) en vue d’obtenir un contrat de 2,2 milliards de dollars, le P-DG de Sonelgaz, Nouredine Boutarfa a apporté un démenti à ces propos en soutenant que le contrat en question avait été attribué « en toute transparence » au profit du groupe américain. Ledit contrat, pour rappel, portait sur la réalisation de six méga centrales électriques.
Boutarfa, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan annuel du groupe Sonelgaz, a assuré que « le processus d’attribution a été très transparent » tout en précisant que deux des quatre soumissionnaires qui ont manifesté leur intérêt pour ce marché, se sont retirés dont le géant français Alstom qui avait abandonné en cours de route en s’abstenant de présenter une offre commerciale.
Boutarfa à indiqué que l’ouverture des plis s’est tenue en séance publique à laquelle ont assisté la presse nationale, les ambassadeurs des Etats-Unis et de l’Allemagne et les représentants des compagnies soumissionnaires.
Les offres ont été déposées et ouvertes le même jour durant une séance publique, a encore précisé le dirigeant de Sonelgaz. « Des offres financières affichées également en public, celle de GE a été de loin la meilleure », a-t-il soutenu. Aussi, l’offre du groupe américain a été la meilleure sur les plans technique, financier et également économique, a-t-il enchaîné.
Selon le P-DG du groupe Sonelgaz, les déclarations imputées à l’ancienne secrétaire d’Etat américain sont puisées du livre traduit vers le français, exprimant à ce titre ses doutes sur l’exactitude de la traduction même s’il affirme ne pas avoir lu le livre.