L’Instance oeuvre à élaborer un «document consensuel»
Le porte-parole de la commission assure que les «critères» retenus dans la conduite de ces consultations empêchent la «dilution» des avis émis.
L´Instance de M. Bensalah fait son bilan. Après deux semaines de consultations politiques, l´instance a eu de bons échos. Son porte-parole Mohamed Ali Boughazi, a affirmé que la commission a enregistré une «réaction positive» de la part des parties conviées à ces consultations.
S´exprimant lors d´un point de presse hebdomadaire tenu hier, M.Boughazi a indiqué que les parties conviées sont satisfaites par rapport à cette démarche importante dans le processus des réformes profondes, initiées par le président de la République.
Il a précisé que les «critères» retenus dans la conduite de ces consultations empêchent la «dilution» des avis émis.
Selon lui, le but de ces rencon-tres avec les partis politiques, les personnalités nationales et les représentants de la société civile, consiste à «élargir les consultations aux thèmes retenus».
«L´Instance n´est ni un mécanisme de délibération, ni un système de comptage et de classification (d´avis et de suggestions). Elle réunit les conditions idoines pour mener l´opération des consultations sur les réformes politiques, lesquelles constituent un enjeu majeur pour l´avenir du pays», a expliqué M.Boughazi.
Partant de l´importance de cet «enjeu», l´Instance oeuvre à élaborer un «document consensuel», englobant tous les avis recueillis pour les soumettre, par la suite, au président de la République. M.Boughazi a également fait savoir que l´Instance qui a déjà rencontré plusieurs partis, personnalités nationales et associations de la société civile, poursuivra l´opération avec la «même méthodologie» en recueillant les avis et suggestions des différentes parties.
«L´Instance se veut un pôle chargé de recueillir toutes les idées et suggestions, quels que soient leurs teneur, objectifs et auteurs».
Concernant les parties ayant décliné l´invitation, M.Boughazi a précisé que «ces consultations restent ouvertes à toutes les franges de la société», soulignant que des invitations ont été adressées à toute personne ou partie pouvant contribuer par leurs idées et propositions.
M.Boughazi considéré à ce propos la position prônée par ceux ayant décliné l´invitation de l´Instance de «libre et souveraine». Il a en outre précisé que le calendrier établi dans le cadre de ces rencontres permettra de recevoir l´ensemble des parties conviées, y compris les opérateurs économiques.
Interrogé sur l´organisation d´une éventuelle «conférence nationale» au terme de ces consultations, M.Boughazi a rétorqué: «Je ne le pense pas».
Les consultations politiques se poursuivront jusqu´à la fin du mois de juin prochain.
Un rapport final détaillé, reflétant «fidèlement» les avis et les propositions émis par les participants, sera soumis au président de la République.
