Consultations autour du projet de révision constitutionnelle, Le retour de la limitation des mandats salué

Consultations autour du projet de révision constitutionnelle, Le retour de la limitation des mandats salué

L’Organisation nationale des victimes de terrorisme (ONVT) plaide pour l’introduction dans le préambule de la nouvelle constitution la protection de la mémoire des martyrs du devoir et des victimes du terrorisme.

Dans le cadre des consultations autour du projet de révision constitutionnelle, le ministre d’Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, a rencontré aujourd’hui la présidente de l’Organisation nationale des victimes de terrorisme (ONVT).

A sa de sa rencontre avec M. Ouyahia, Fatma Zohra Flici a indiqué avoir proposé d’inclure dans le préambule de la nouvelle constitution la « protection de la mémoire des martyrs du devoir et des victimes du terrorisme qui se sont sacrifiés pour la république algérienne ».

La présidente de l’ONVT a, par ailleurs, proposé de poser comme condition à tout postulant à la Présidence de la république « de prouver qu’il n’a aucun lien avec les actes terroristes ».

Dans l’après-midi, Ouyahia a reçu en audience le sénateur du tiers présidentiel, M. Mohamed Akhamokh. « Nous espérons que la prochaine constitution soit consensuelle dans laquelle se retrouveront tous les Algériens », et « cela dans tous ses aspects », a précisé M. Akhamokh,

Le sénateur du tiers présidentiel a ajouté que les points évoqués ont trait notamment à la nature du régime, la question des libertés collectives et individuelles ainsi que l’organisation des pouvoirs.

Il a relevé, toutefois, qu’il a exposé particulièrement ses points de vue sur le plan économique et social, en proposant que l’État veille à garantir « l’équilibre régional pour la cohésion sociale ».

Le directeur de cabinet à la présidence de la République a également reçu Abdelhamid Berchiche, juriste et ancien ministre de la Jeunesse et des Sports. M. Berchiche a estimé qu’avec le retour au principe de la limitation des mandats à deux mandats, « on reviendra aux principes démocratiques, à même d’assurer l’alternance démocratique », considérant cela comme un « point positif » dans les propositions contenues dans le projet d’amendement de la constitution.

Il a, toutefois, souligné dans le cadre des consultations autour du projet de révision constitutionnelle, que « la non constitutionnalisation de la langue amazigh est un point négatif », car celle-ci, a-t-il dit, « fait partie des constantes nationales et constitue une partie intégrante de l’identité nationale ».

Reçu également aujourd’hui par Ouyahia dans le cadre des consultations autour du projet de révision constitutionnelle, l’ancien président du Conseil constitutionnel, Abdelmalek Benhabyles, s’est abstenu de faire une déclaration à la presse à sa sortie.

H.M/APS