Annoncées la semaine dernière par le président de la république, les consultations politiques, en prévision de la révision constitutionnelle vont bientôt commencer.
Mais en attendant début juin, Ahmed Ouyahia, chargé par le président Bouteflika de conduire en son nom les consultations a pris aujourd’hui son téléphone pour appeler personnellement des responsables des partis politiques.
D’abord, il les a informé que dès demain (jeudi) ils seront destinataires des propositions élaborées par la commission présidée par le constitutionnaliste Azziz Kerdoun, chargé il y a une année par le président Bouteflika de faire des propositions d’amendements.
Ensuite Ouyahia a tenté de convaincre au bout du fil ses interlocuteurs de prendre part à ses consultations. De nombreux partis , contactés mercredi par Algérie1, nous ont confirmé que Ahmed Ouyahia « a fait preuve d’une courtoisie » , qu’il a insisté auprès de ses interlocuteurs pour leurs expliquer qu’à travers cette révision « il y va de l’avenir de l’Algérie » et de sa « stabilité ».
Selon nos interlocuteurs, Ahmed Ouyahia a tenu à rassurer sur « la bonne foi du président Bouteflika » quant à la sincérité de sa démarche politique. Si certains partis ont refusé l’offre d’Ouyahia, en lui disant poliment qu’« ils ne sont pas concernés » , d’autres, qui veulent bien prendre part aux consultations dés lors qu’il s’agit de « l’ avenir de l’Algérie », ont posé des conditions.
