Les habitants de la cité Ziadia, qui pâtissent de l’état des caves de leurs bâtiments et qui s’en sont plaints à plusieurs reprises à l’Opgi, ne comprennent pas que cet office public ait donné la priorité à une opération de ravalement des façades. Selon des représentants des habitants et membres de l’association de la cité en question, qui a organisé auparavant une opération de volontariat pour débarrasser les lieux des décharges sauvages et autres saletés pour améliorer leur cadre de vie, les caves des bâtiments sont inondées et particulièrement les bâtiments B 15 et C7 qui pratiquement débordent. Entreprendre une action dans ce milieu n’est évidemment pas facile et suppose des moyens comme des motopompes, etc., pour l’évacuation des eaux usées. « C’est ce que nous avons expliqué dans nos différentes correspondances à l’Opgi », noteront-ils, « malheureusement cet office ne l’entend pas de cette oreille. Il a, ainsi, envoyé une équipe avec un camion et d’autres petits matériels, qui ont passé un peu de temps à voir ce qu’il en est et sont repartis. Ils sont ensuite revenus en ce début de semaine, mais pour une opération de ravalement des façades. Evidemment les habitants ne sont pas contre ce genre de travaux, bien au contraire, mais l’urgence va au nettoyage des caves ». Et de noter qu’en effet ces derniers, en sus des mauvaises odeurs et autres désagréments causés, sont des foyers toujours possibles de maladies pour les habitants, si les choses restent en l’état.
Nos interlocuteurs évoquent aussi le cas de la création récemment par une EPIC de la wilaya d’un espace de jeux pour enfants au niveau du square de la cité avec installation d’équipements y afférents.
Ce qui a eu pour effet, feront-t-ils savoir, de transformer totalement le square très fréquenté par les habitants pour les besoins d’oxygénation et de repos en un endroit qui ne désemplit plus avec des bruits des enfants de Ziadia et des autres cités qui y viennent nombreux pour jouer et profiter de ses équipements. Et de regretter que le calme et la quiétude ont de ce fait disparu à jamais, « mais pire encore, avoueront-ils, nous avons surtout peur pour nos enfants qui ont tendance à y être en permanence. Nous aimerions voir le square, diront-ils, ne plus être ouvert tout le temps, mais clôturé et accessible seulement en dehors des heures de scolarité ».
