par A. El Abci
En effet, dans plusieurs bureaux de poste de la ville des ponts les catégories de 500 et 1.500 sont introuvables. Ces vignettes sont en fait les plus demandées et évidemment, vite épuisées, selon les préposés aux guichets. «Nous demandons aux services des impôts de nous approvisionner, mais ce n’est pas automatique et nous sommes contraints d’attendre, car en vérité il s’agit d’une opération qui relève de la direction des impôts, notre rôle est plutôt d’appoint, dans ce domaine».
La pénurie a entraîné une situation de galère pour certains automobilistes qui avouent avoir fait plusieurs bureaux de poste à la recherche de la vignette de la catégorie de 1.500 dinars, mais en vain. «Il ne reste dans la plupart des bureaux que les vignettes de 2.000 et 3.000 dinars, nous dit-on, en nous renvoyant à la direction des impôts». Plusieurs automobilistes qui ne veulent pas prendre le risque de payer une forte amende à la fin de la période réglementaire de l’opération d’achat de la vignette de 1.500 dinars se rabattent sur celle de 2.000, pendant que ceux qui refusent cette solution sont contraints d’aller s’en procurer aux impôts.
Au 2ème étage de l’hôtel des finances qui abrite ces services, cette situation s’est traduite par la formation de longues chaînes d’attente et cela à mi-chemin du délai fixé à l’opération, alors que d’habitude la pression se manifeste aux derniers jours.
Il est à rappeler que la vente des vignettes automobiles rapporte à l’Etat, bon an mal an, plus de huit milliards de dinars.
