Les habitants du lotissement «Kadri Brahim», connu sous l’appellation les «quatre chemins», situé à l’entrée de la nouvelle ville Ali Mendjeli, se plaignent d’être privés de nombre de structures indispensables, à l’instar d’une salle de soins, d’une maison de jeunes et d’autres encore à caractère culturel et sportif, lesquels équipements étaient pourtant prévus auparavant.
«Le lotissement consiste pour le moment en un grand dortoir et rien d’autre», disent-ils. La cité des «quatre chemins» a connu, selon des habitants rencontrés hier, une importante expansion en nombre d’habitants qui y vivent et aussi en logements réalisés, surtout lors de ces dernières années. Et d’indiquer «figurez-vous que le lotissement, qui a vu le jour avant la nouvelle ville de Ali Mendjeli, manque jusqu’à une salle de soins, alors que nous estimons avoir droit à une véritable polyclinique au vu du nombre d’habitants. Les jeunes n’ont pas où aller, ajoutent-ils, pour s’occuper, à l’instar d’une maison de jeunes ou d’un terrain mateco, et le seul qui existe est situé très loin dans la partie inférieure du lotissement. Sans oublier non plus, font-ils savoir, le manque criard d’espaces verts avec un règne du béton partout, qui a pour effet de donner de l’angoisse, malheureusement».
Le maire d’El-Khroub, A. Bouras, questionné sur ce sujet a reconnu que les projets de structures d’accompagnement indispensables pour les «quatre chemins», qui étaient effectivement inscrits, ont été squattés par des constructions informelles et autres extensions illicites. Les superficies destinées pour ces structures ont été, ainsi, détournées de leur vocation, mais c’est aussi à cause de la gestion hasardeuse de l’ancienne direction de l’agence foncière, qui a vendu des lots de terrain à tort et à travers, chose qui s’est traduite par le malheureux résultat actuel, dira le maire. «Et c’est pourquoi, souligne-t-il, j’ai pris la décision de geler toute délivrance de permis de construire, et de bloquer ceux déjà attribués, en coordination avec l’APW, en attendant l’étude du dossier par le premier responsable de la wilaya». Et les auteurs des extensions en question auront des compensations au seul et unique cas où ils sont en possession de vrais actes de propriété, conclut-il.