R.N.A. Mallem
Selon la même source, l’accident s’est produit sur un tronçon de la route nationale, RN 3, à proximité de l’échangeur Ain Nahas-El khroub, lorsqu’un bus de transport de voyageurs assurant la ligne Alger-Tébessa a dévié et s’est renversé.
Les sapeurs-pompiers de l’unité principale d’Ali Mendjeli et celle secondaire Guettouche Djemai, de la commune d’El Khroub sont intervenus, dès l’alerte donnée, pour secourir les victimes, dans une opération supervisée par le directeur local des services de la protection civile, a-t-on détaillé. Les personnes blessées ont été évacuées vers l’hôpital Mohamed-Boudiaf de la commune d’El Khroub a encore ajouté la même source concluant qu’une enquête a été ouverte pour déterminer avec exactitude les causes de cet accident.
Les membres de la société civile, représentés par M. Boutaghane Lyes, reprochent à l’APC d’avoir « bradé » le marché de la ville en le cédant à un investisseur privé qui en a fait un atelier de soudure. «Auparavant, suivant les instructions du wali, les locaux de ce marché étaient destinés à être transformés en salle de sports pour les jeunes de la ville. Cela d’autant plus que ce quartier Mehdi Chérif est un quartier « mort » car totalement dépourvu de toute activité pour les jeunes », nous a expliqué Boutaghane. Ce dernier n’a pas compris pourquoi ce projet a changé de destination car, selon lui, il était bien indiqué parce qu’il se trouve tout près d’une école et sa transformation en salle de sports profiterait beaucoup aux jeunes de cet établissement. « Ensuite, a poursuivi notre interlocuteur, il faut signaler que l’investisseur en question s’est accaparé d’un terrain de 800 m² appartenant à l’école et le maire n’a pas le droit de le donner à cet investisseur ». Et de nous informer dans la foulée que la société civile et le directeur de l’école vont saisir par écrit le ministère de l’Education nationale pour « protester contre ces agissements ».
En ce qui les concerne, a révélé Boutaghane, les responsables de la société civile vont organiser un rassemblement à la bibliothèque de la ville et ils vont dénoncer ces agissements. Interrogé, le P/APC d’Aïn Abid, M. Redouane Abdelali, a répondu en expliquant que ce marché est une propriété de la commune et il a été donné en location dans un cadre réglementaire, celui des instructions du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire dans le cadre de la valorisation des biens des collectivités locales. « Nous avons agi sur instruction du wali, a justifié le maire.
Ce marché était fermé et abandonné duquel la mairie ne tirait aucun profit. En outre, le local était devenu un refuge pour les marginaux qui s’y adonnaient à toute sorte d’activité prohibée et immorale. Nous avions bien tenté de le transformer en salle de sports, mais la DJS nous a informés qu’elle n’avait pas de budget pour l’aménager et l’équiper. Nous l’avons donc proposé à cet investisseur et insisté longuement auprès de lui pour qu’il le prenne en location pour une période de 6 ans.
Et ce dernier a conçu le projet de créer une activité économique rentable dans ce quartier démuni de tout, d’y fabriquer du matériel de bureautique en embauchant une quarantaine de jeunes chômeurs. Quoi de plus rentable pour la population de la ville ? » s’est demandé M. Redouane.