Par A. E. A.
C’est dire toutes les craintes face au risque de propagation de la fièvre aphteuse. Et ce n’est qu’avec le démarrage des opérations de vaccination du cheptel ovin au niveau de la wilaya, que la réouverture de ces marchés à bestiaux sera alors envisagée, souligne encore notre interlocuteur. Le directeur des services agricoles ajoute que toutes ces dispositions sont prises dans un but préventif et pour plus de sécurité, en attendant surtout les résultats des analyses en cours des échantillons prélevés sur les cas suspects découverts récemment à Constantine. « Il s’agit d’une opération très technique, qui peut prendre du temps et qui nous contraint ainsi à agir dans un cadre d’extrême prudence. Il s’agit d’un travail de laboratoire, qui est en outre minutieux et incontournable pour pouvoir arriver à déterminer exactement si les échantillons prélevés sont porteurs de fièvre aphteuse ou non ». Sachant, poursuit-il, qu’une douzaine de cas d’animaux suspectés de porter cette maladie ont été découverts entre la fin du mois de juillet et le 07 du mois d’août en cours et qui ont été bien évidemment abattus depuis. Et tout de suite après, des dispositions ont été prises, dont l’objectif vise un contrôle plus systématique des animaux et la restriction des mouvements de ces derniers. De même que des mesures ont été prises également pour ne laisser ouverts les marchés officiels qu’aux seuls ovins, évènement de l’Aïd oblige.
Pas moins de 19 vétérinaires du secteur public ainsi que des privés agréés, ajoute-t-il, sont mobilisés sur le terrain et au niveau de ces marchés, à l’effet de veiller aux contrôles et vérifications nécessaires relatives à la santé des moutons destinés au sacrifice de la fête de l’Aïd.
