Par A. Mallem.
Cet arrêt et celui du second chantier de 400 logements du même type situés à l’extension ouest, sur la route d’Aïn Smara, chantier qui est confié au même promoteur, provoque aujourd’hui la colère des souscripteurs qui vivent dans l’incertitude, d’autant plus qu’ils ne trouvent plus d’interlocuteur car, disent-ils, le promoteur ne se présente plus au chantier. « Et que dire du directeur du logement qui se déplace chaque semaine sur le chantier et qui n’arrive pas, non plus, à le rencontrer », affirment encore les souscripteurs qui, eux non plus, n’ont pas réussi à le rencontrer. Ces derniers nous ont signalé que la direction du logement lui aurait envoyé dernièrement deux mises en demeure pour faire reprendre le travail dans le chantier des 1.002 logements et lancer celui des 400 logements dont les travaux sont au point zéro. Mais elles sont demeurées sans effet, disent les plaignants. « A ce train-là, c’est nous qui allons payer les pots cassés », ont-ils constaté avec dépit. Les souscripteurs, qui ne savent plus à quel saint se vouer, racontent qu’ils ont accompli toutes leurs obligations contractuelles envers ce promoteur, payé entièrement les logements, mais craignent encore beaucoup de retards dans la réalisation de leurs logements, dont la livraison était promise initialement au cours de l’année 2016. Ils comptent s’adresser à la justice pour éviter d’en arriver là. « Il y a parmi nous une majorité de souscripteurs qui veulent utiliser cette voie pour préserver leurs droits », nous ont expliqué des souscripteurs qui ont contacté hier notre journal. Pour le second chantier des 400 logements de l’extension ouest, le président de l’association des souscripteurs, M. Amer Neggar, n’a pas pu nous donner la moindre information sur le départ du chantier et les raisons qui font que celui-ci n’a pas encore été lancé. Le directeur du logement de la wilaya non plus car nous n’avons pas pu entrer en contact avec lui, ainsi que le promoteur.