Constantine – Nouvelle ville Ali Mendjeli: Indignation et colère contre les vendeurs informels

Constantine – Nouvelle ville Ali Mendjeli: Indignation et colère contre les vendeurs informels

Les habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli ont été désagréablement accueillis au premier jour de l’Aïd par le spectacle désolant des routes et trottoirs jonchés de déchets, générés par l’intense activité des marchands informels du prêt-à-porter, qui ont squattés tous les espaces publics durant la deuxième quinzaine du ramadhan.

Cartons, papiers et sachets en plastique étaient éparpillés partout, couvrant totalement certains trottoirs et routes près des endroits où les commerçants ont élu domicile. «Voilà pourquoi il ne fallait pas être tolérant avec ces commerçants informels, car ils font des affaires et ils laissent leur saleté derrière eux», s’indignent des habitants devant ces espaces transformés en décharge sauvage à ciel ouvert et à l’intérieur de l’agglomération urbaine.

L’environnement sévèrement agressé n’a laissé personne indifférent. «Que peuvent faire les agents de nettoyage, ils mettront plus de trois jours pour remettre les choses à niveau», fera remarquer un habitant, non sans souligner que l’état des routes et des trottoirs, y compris à l’intérieur des bâtiment était «propre» avant le passage de ces commerçants informels. L’activité commerciale a été très intense durant la soirée qui a précédé l’Aïd el fitr, à cause des soldes pratiqués par les vendeurs, chose qui a grandement contribué à la défiguration de l’environnement avec les nombreuses boîtes de chaussures et de sachets transparents de chemise et autres tee-shirt, écoulés comme des petits pains à l’occasion.

«S’ils se sont comportés avec un minimum d’esprit civilisé, ces commerçants auraient pensé à regrouper les déchets, chacun près de son carré, et à les prendre avec eux lors de l’évacuation des lieux pour les jeter au niveau de la décharge régulière», considèrent certains habitants qui pensent à s’organiser la prochaine fois et prendre eux-mêmes l’initiative de leur interdire de s’installer et commercer sauvagement sous leurs balcons.

«Les autorités, qui ont été tolérantes face à ce commerce informel, devaient au moins assurer le minimum en obligeant les concernés à nettoyer les lieux à la fin de leur activité», estime-t-on encore. Maintenant que le mal est fait, toute la charge retombera sur les agents de nettoyage qui, eux, n’ont rien gagné dans cette affaire, excepté un salaire, plutôt un SNMG.