Décidément, les grues installées sur les chantiers donnent des idées noires aux personnes désespérées et posent un véritable problème de sécurité publique. Après la menace de suicide de deux jeunes, le 28 mars dernier, qui ont grimpé en haut d’une grue au centre-ville et ont menacé de se jeter dans le vide (ils camperont en haut de la grue jusqu’à la fin de l’après-midi), un autre jeune a refait le même coup, dans l’après-midi d’hier, en grimpant en haut d’une grue installée au centre-ville, près du chantier de l’hôtel Cirta’, et a menacé de se suicider. Une menace de suicide spectaculaire, car cela a attiré une foule nombreuse qui suivait le mouvement du jeune en haut de la grue, lequel criait en direction de ceux qui tentaient de le dissuader d’accomplir son geste de désespoir qu’il va se jeter dans le vide si quelqu’un s’approche de lui.
Les passants n’ont pas manqué de commenter ce geste de désespoir, et certains y ont vu seulement une mise en scène, alors que d’autres estiment que le moindre faux pas l’emporterait en bas de la grue, jugeant que la menace est bien réelle.
Il restera, ainsi, en haut de la grue entourée d’agents de sécurité de la Protection civile. Ces derniers ont dépêché sur le lieu une ambulance et suivaient de près les mouvements du jeune suicidaire. Le motif qui a poussé le jeune à aller vers cette menace de suicide reste à déterminer, même si on croit savoir qu’il s’agit d’un chômeur qui passe par des moments difficiles. Par ailleurs, sur le même registre des menaces de suicide, des témoins affirment qu’un drame a secoué le quartier Bentellis, le samedi 8 avril, où un jeune homme s’est aspergé d’essence et s’est immolé par le feu dans la rue. Il a été transporté vers les urgences du CHUC, mais selon des sources médicales, il est décédé peu après son arrivée à l’hôpital.