Constantine – Lotissement «Eucalyptus», à Zouaghi: La menace des chiens errants

Constantine – Lotissement «Eucalyptus», à Zouaghi: La menace des chiens errants

Par A. El Abci

Constantine – Lotissement «Eucalyptus», à Zouaghi: La menace des chiens errants

  Les habitants du lotissement ‘Eucalyptus’, à Zouaghi (Ain El Bey), connu aussi sous la dénomination de cité ‘Belhadj’, se plaignent de l’absence de poubelles, du vol de tous les couvercles des regards et avaloirs, de la prolifération de moustiques et surtout de la présence de meutes de chiens errants qui agressent jusqu’aux occupants des voitures qui passent. Selon nos interlocuteurs, ces chiens errants, qui se présentent toujours en nombre, qui courent derrière chaque voiture en aboyant après ses occupants, si bien que les résidents ont vraiment peur d’être agressés. Peur, particulièrement, ajoutent-ils, pour les enfants qui se trouvent, ainsi, soumis pratiquement à une interdiction de circuler qui ne dit pas son nom, pour, aussi bien, faire des commissions qu’à plus forte raison, jouer ou se promener. L’autre problème dont souffre la cité, toujours selon les habitants, concerne la saleté e le non-équipement de la cité de poubelles, à l’instar de tous les quartiers et autres cités de la ville. Si bien, d’ailleurs, disent-ils, que des amas de déchets de toutes sortes jetés se forment un peu partout; il s’agit d’immondices recouvrant les moindres coins et recoins, se désolent-ils. Et d’indiquer que cet état lamentable de la cité est propice à la propagation de moustiques, dont les piqûres n’épargnent ni les enfants ni les adultes. Il y a, aussi, l’absence des couvercles en fonte de quasiment tous les regards et avaloirs, qui sont volés pour être revendus. Commerce qui rapporte gros pour leurs auteurs, mais qui pour les habitants de la cité, représente une véritable calamité. Ainsi beaucoup d’accidents ont été enregistrés dont les victimes, sont, bien évidemment, les enfants et les personnes âgées, qui font des chutes et qui s’en sortent, dans le meilleur des cas, avec des lésions et autres hématomes, mais parfois avec des fractures. Sans oublier, les affres des automobilistes à l’exemple du dernier cas survenu, il y a juste deux jours, affirment-ils, à savoir celui d’une résidente de la cité, dont l’une des roues de la voiture s’est trouvée coincée pour un bon moment dans l’un de ces regards, sans couvercle, avec en sus des dommages de matériel inévitables en pareille situation.